De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De nouvelles règles, y compris pour le Nouvel An. Alors qu’il songeait jusqu’à présent à lever les restrictions de circulation pour la Saint-Sylvestre, le gouvernement a finalement décidé de les maintenir pour l’ensemble des Français. Avec la mise en place du couvre-feu dès le mardi 15 décembre, chacun devra rester chez soi de 20 heures à six heures du matin, y compris le soir du 31 décembre. La seule soirée exemptée de règles est celle du Réveillon de Noël, que l’exécutif a donc voulu préserver, en sacrifiant une soirée d’ordinaire plus festive et en plus grand comité.
Nouvel An : qu'a-t-on le droit de faire ou pas ?
Vous ne devrez donc pas sortir de chez vous après 20 heures, sauf si vous pouvez justifier d’un motif de déplacement accepté sur la nouvelle attestation qui devrait entrer en vigueur dans les prochains jours. Peut-être pour convaincre les plus récalcitrants de respecter ces règles, Gérald Darmanin a précisé qu’il n’y aurait "pas de consigne d’indulgence" le soir de la Saint-Sylvestre et même que les contrôles des forces de l’ordre seront "renforcés". "Nous serons intransigeants sur les rassemblements non autorisés et les fêtes sauvages", a conclu le ministre de l’Intérieur.
Il semble pourtant y avoir une faille dans le plan du gouvernement, comme l’a lui-même reconnu Jean Castex. Si les déplacements sont limités à partir de 20 heures, ils ne le sont pas en journée : vous pouvez donc vous rendre chez un de vos proches ou en inviter quelques un chez vous, du moment qu'ils sont là avant 20 heures. "Est-ce qu’on pourra inviter quelques personnes chez soi qui arriveront à 20 heures et qui repartiront après 6 heures ? Oui, mais l’objectif, encore une fois c’est de limiter au maximum les personnes présentes". Vous pouvez donc inviter des amis chez vous, mais vous devez être six adultes au maximum pour respecter les consignes du gouvernement.
Risquez-vous une amende si vous êtes plus de six ? La règle donnée par l’exécutif n’est qu’une recommandation, puisque l’Etat n’a aucun moyen de légiférer les rassemblements dans le cadre strictement privé. La police ou la gendarmerie n’ont pas le droit d’interrompre une soirée privée sauf en cas d’infraction avérée, comme par exemple un tapage nocturne.