De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
16 novembre 2019, forêt de Retz (Aisne). Le corps d'Elisa Pilarski est retrouvé sans vie, mutilé par des morsures de chien. Enceinte de six mois, cette femme de 29 ans est morte alors qu'elle promenait Curtis, le chien de son compagnon. Ce dernier, Christophe Ellul, a été mis en examen le 4 mars 2020 pour homicide involontaire. En effet, son American Pitbull Terrier a été reconnu comme l'animal responsable des blessures ayant entraîné la mort d'Elisa Pilarski.
"Je sais très bien que ce n'est pas lui qui a tué Elisa, c'est son chien"
Nathalie Pilarski, la mère de la victime, s'est exprimée auprès de Sept à Huit sur les circonstances du décès d'Elisa. Elle qui a longtemps défendu l'innocence de Curtis, elle revient finalement sur ses propos et demande à Christope Ellul de reconnaître la responsabilité du chien. "On peut tous faire des erreurs. Je sais très bien que ce n'est pas lui qui a tué Elisa, c'est son chien. Qu'il reconnaisse que ça peut être chien, et puis c'est tout", déclare-t-elle derrière les caméras. De son côté, le partenaire de la victime dénonce la responsabilité de chiens présents sur les lieux le 16 novembre, lors d'une chasse à la cour organisée dans la forêt.
L'oncle d'Elisa Pilarski, qui a également témoigné, revient sur les mois qui ont suivi la mort de la victime. Christophe Ellul lui aurait confié : "Tu vas voir à la fin c'est moi qui vais finir en prison, on va m'accuser, ça sera ma faute". De son côté, la mère d'Elisa aurait accueilli son gendre chez elle pendant plusieurs mois. "Il disait que tout le monde disait que c'était de la corruption, c'est la chasse à courre, c'est des gens qui ont de l'argent", rapporte-t-elle. Toujours selon la famille de la victime, Christophe Ellul n'aurait jamais remis en cause l'innocence de son chien.