De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 5 août dernier, l’Elysée a conclu un accord avec le Kremlin lors de l’annulation de la livraison de deux porte-hélicoptères de type Mistral. Celui-ci prévoyait que la France récupère la "pleine propriété", après avoir "exclusivement et intégralement" remboursé la Russie. Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian assure que la somme versée ne dépassera pas 1,2 milliard d’euros, soit le prix initial des deux bateaux.
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Mais dans son article "Les factures des Mistral camouflées par l’Elysée", Le Canard enchaîné révèle ce mercredi que la note s’élèverait en réalité à 2 milliards d’euros.
De nombreux frais supplémentaires devraient s’ajouter
Selon le journal satirique, la restitution des équipements et technologies russes déjà installés ainsi que la remise à neuf des deux Mistral devraient durer 6 mois et coûter 200 millions d’euros à la France. Mais ce n’est pas tout : l’Etat français s’est engagé à payer la marge du constructeur naval DCNS qui prévoyait 350 millions d’euros de bénéfices selon Le Canard enchaîné. Cent millions ont déjà été versés, il reste donc 250 millions d’euros.
De plus, d’après le journal, il faut ajouter les frais d’"adaptation en version maritime de 32 hélicoptères K52 emmenés par les navires", "de la formation de 400 marins" ainsi que "des frais engagés pour aménager le port de Vladivostok", soit 100 millions d’euros supplémentaires. Il y a également les frais d’entretien à Saint-Nazaire, soit 5 millions d’euros par mois.
L’hebdomadaire satirique affirme enfin que le manque à gagner pour les entreprises DCNS, Thales et Safran s’élève à 500 millions d’euros. Cette annulation représente également une perte de 400 millions pour les chantiers de Saint-Nazaire.
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