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Certes, Sabrina Kouider, 34 ans, et Ouissem Medouni, 40 ans, ne reconnaissent toujours pas avoir tué Sophie Lionnet, la jeune fille au pair dont le corps a été retrouvé calciné le 20 septembre 2017 dans le jardin de leur propriété de Wimbledon. Pour autant, le couple de Français a néanmoins admis devant la justice britannique, rapportent The Telegraph et la BBC, avoir tenté d'entraver l'enquête et essayé de se "débarrasser" du corps "en le brûlant". Un voisin, alors intrigué non seulement par la fumée dense mais également par l'odeur, avait, à l'époque, donné l'alerte.
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Plaider coupable
Toujours est-il que ce vendredi 12 janvier 2018 au soir, Sabrina Kouider et Ouissem Medouni ont donc fait d'importantes révélations devant la cour criminelle londonienne de l'Old Bailey. Une audience organisée en vue de préparer le procès des deux meurtriers présumés prévu le 19 mars prochain. Lequel devrait durer pas moins de cinq semaines.
Lorsqu'elle s'est assise dans la salle, révèle LCI, Sabrina Kouider était, semble-t-il, émue aux larmes avant de plaider coupable. Ouissem Medouni aurait, quant à lui, marqué une courte pause avant d'en faire autant.
Interrogé sur LCI ce samedi 13 janvier, Franck Berton, l'avocat de la famille de la jeune Sophie a indiqué que le système de défense des deux meurtriers présumés se révélait "un peu compliqué... C'est assez curieux de dire : je reconnais avoir brûlé le corps et peut-être même l'avoir démembré et puis de dire non ce n'est pas nous qui l'avons tué". Et de préciser que de nombreuses zones d'ombre subsistaient. A commencer par le fait que tout était arrangé pour que Sophie Lionnet ne rentre pas en France. A ce jour, la famille n'a toujours pas pu récupérer le corps.
Rappel des faits
Âgée de 21 ans, Sophie Lionnet était originaire de Troyes. Elle s'occupait des enfants du couple depuis plusieurs mois mais avait, quelque jours seulement avant sa mort, émis le souhait de rentrer en France. Prévenues parce des voisins se révélaient inquiets de voir et de sentir une épaisse fumée, les forces de l'orde avaient, alors, découvert le corps calciné de la jeune fille. Un état qui avait, à l'époque, rendu complexe son identification.
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