La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Nous l’apprenions hier, une fatwa islamique pèse sur la tête du Président de la République François Hollande. La cause, l’engagement de la France au Mali et en Centrafrique. "À nos loups solitaires en France, nous disons: assassinez le président" indique le message diffusé par le site Internet djihadiste al-Minbar Jihadi Media Network, semble-t-il basé au Pakistan.
Au détour de l’affaire Hollande/Gayet, la sécurité du Président avait déjà était mise en cause. Le parquet de Paris a ouvert hier une enquête indiquant au passage que la menace est bel est bien prise au sérieux.
Djihad global et géopolitique
C’est un fait, un président de la République, et par extension l’État qu’il incarne, est menacé constamment pour diverses raisons. On se souvient du déséquilibré, Maxime Brunerie qui ouvrit le feu en 2002 sur Jacques Chirac en marge du défilé du 14 juillet ou encore du "corbeau" du envoyait des lettres de menaces à Nicolas Sarkozy.
Cette fois-ci, la menace prend des dimensions géopolitiques à l’image de celles qui avaient été proférées à l’encontre de Georges Bush à la veille du 11 septembre. Évoquant l’action de Mohammed Merah, ces menaces sont à lire à l’aune de l’idéologie de djihad global prônée par Al-Quaida, ou ce qui l’en reste. Déjà, quand la France s'était engagée en Afghanistan, ce type de menaces étaient régulières et la France était souvent désignée comme la capitale occidentale qui n'avait pas encore eu son attentat.
Dès lors, l'opération serval, qui a entraîné la mort du leader islamiste Abou Zeid, puis la récente opération Sangaris, ont renforcé inexorablement la haine des groupes djihadistes qui tentent par ces appels à la haine de refroidir les ambitions internationales de la France.
Le casse-tête du "loup solitaire"
Au moment des attentats du "tueur au scooteur", ou bien plus récemment lors de la course folle d’Abdelhakim Dekar, les autorités ont éprouvé des difficultés à mettre la main sur ceux qui agissaient alors en "loup solitaire".
A l’inverse des groupuscules organisés que la France a pris l’habitude de neutraliser, le loup solitaire est une menace particulièrement sensible parce qu’imprévisible à l’image de Michael Adebolajo qui a pu abattre un soldat à la machette, en plein jour, dans les rues de Londre. Le GSPR, dont l’efficacité a été mis en doute lors de l’affaire Hollande/Gayet, assure en permanence la sécurité de l’intégrité physique du Président.
La principale difficulté réside alors dans la capacité qu'auront ses gardes du corps à contrer l'éventuel assaut d'un "loup solitaire" qui aurait réussi à passer outre les investigations du parquet et le plan vigipirate, encore en vigueur aujourd'hui. Cela ne devrait donc pas être pour demain.