La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Ce jeudi 5 décembre était attendu depuis plusieurs semaines. La manifestation interprofessionnelle contre la réforme des retraites s’annonce très suivie ce jeudi. De nombreux manifestants sont attendus dans toutes les grandes villes de France, notamment à Paris, où le cortège est parti en début d'après-midi de la Gare du Nord pour rejoindre Nation. Selon les chiffres de la mi-journée, le mouvement a été très suivi chez les enseignants et à la SNCF. D'après le ministère de l’Education nationale, on compte 51,15% de grévistes dans le primaire et 42,32% dans le secondaire. Du côté de l’entreprise ferroviaire, 55,6% des salariés ont fait grève en moyenne, dont 85,7% des conducteurs et 73,3% des contrôleurs.
"Qui sème la misère récolte la colère"
Une mobilisation qui peut rappeler au gouvernement les jours les plus suivis de la mobilisation des Gilets jaunes. Selon l’Elysée, Emmanuel Macron est "calme et déterminé" face à la contestation contre la réforme des retraites. "Le chef de l’Etat (…) est attentif au respect de l’ordre public et aux désagréments subis par les Français", explique la présidence, citée par 20 Minutes. "Le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye achèvera les consultations avec les partenaires sociaux en début de semaine et s’exprimera pour effectuer une synthèse de ces discussions", ajoute l’Elysée.
Dans les différents cortèges, les manifestants ont rivalisé d’inventivité pour créer les slogans les plus marquants, les plus élaborés ou les plus drôles. A Marseille, des manifestant ont notamment défilé avec une banderole affirmant : "Qui sème la misère récolte la colère". La phrase "Coucou Macron, c’est la rentrée", s’est également affichée devant l’université Saint-Charles de la cité phocéenne. Sur Twitter, des internautes, manifestants ou non, n’ont pas hésité à partager des photos de certains slogans.