De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Coiffés du bonnet phrygien, une vingtaine d’élus PCF de Givors, située dans la banlieue de Lyon, ont installé une guillotine sur la place de la mairie, ce dimanche. Cette action symbolique avait pour objectif de protester contre l’Etat qui "décapite les communes" avec la baisse de la dotation globale de fonctionnement, comme le rapporte Metronews.
Qu’on lui coupe la tête !
A l’heure du marché, les élus ont distribué des tracts aux passants leur expliquant ce qu’ils allaient perdre. "L'Etat décapite les services publics et ça nous oblige à réduire la voilure dans les domaines sportifs, culturels et l'enseignement", a indiqué à l'AFP Martial Passi, le maire PCF de cette ville de 20.000 habitants et vice-président de l'Association des maires de France (AMF).
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"On veut que la population se mobilise pour ne pas perdre les services publics auxquels elle a droit. Il faut sonner la mobilisation générale, c'est catastrophique", a déclaré Martial Passi. "Les communes, les départements et les régions sont étranglés financièrement. Pour Givors, c’est 1 million d’euros en moins en 2015, 6 millions d’euros d’ici 2017, et entre 15 et 21 millions d’euros de perte d’ici 2020. Pour la Métropole de Lyon, c’est 1 milliard d’euros de perte d’ici à 2020", déplorent les élus communistes.
"L’existence même des communes est menacée"
D’après l’AMF la baisse des dotations de l’Etat aux communes atteint 12,7 milliards d’euros sur trois ans, soit 28 milliards cumulés d’ici 2017. Pour le PCF, c’est "du jamais vu" et "l’existence même des communes est menacée". Les élus dénoncent une "insupportable asphyxie financière des collectivités". Une campagne de mobilisation à l’échelle nationale a été mise en place par toutes les associations d’élus.
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