Fantômes : comment les morts se manifestent ?

Fantômes : que se passe-t-il lorsqu’on en croise un ?

C’est ce qu’on appelle avoir de l’esprit. Lorsqu’on parle de fantômes errants, il y a toujours deux écoles. Quand certains assurent avoir déjà croisé un fantôme et affirment leur existence, d’autres ne pensent qu’à des légendes urbaines, sottises et autres sornettes.

Comme le souligne Mashable, entre ceux qui y croient dur comme fer et les sceptiques, les discours divergent. Pourtant, les témoins de ces événements semblent la plupart du temps se pencher vers un "ressenti" de présence plus qu’une apparition "physique". Pour enfin élucider ce mystère qui plane au-dessus de nos têtes, les contributeurs du numéro 69 de la revue d’anthropologie Terrain ont mené leur petite enquête.

Souvent, si l’on en croit les témoignages, les esprits errants ne laissent en réalité pas vraiment le choix de croire en leur existence ou non. Comme l’a montré l’étude, ces fantômes créent une perturbation.

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Prenez l’exemple de cette maison du quartier de Bethnal Green, à Londres, qui a fait parler d’elle dès février 1938 : des cris aux allures inhumaines, des claquements de portes normalement verrouillées à double tour, des meubles à terre. Encore aujourd’hui, le phénomène reste inexpliqué et rassemble plus que jamais la foule curieuse qui pointe son nez chaque soir pour apercevoir quelque chose.

Fantômes : ce qu’ils poussent à faire

Le docteur Nandor Fodor, illustre membre de l’International Institute for Psychical Research, s’est lui aussi laissé aller à l’enquête afin d’y donner un sens scientifique. Comme le suggère l’enquête, l’apparition d’un fantôme est un événement parce qu’elle oblige les victimes à réagir. C’est le cas d’une habitante de Bethnal Green, qui s’est retrouvée forcée de déménager après plusieurs événements très étranges. Après son départ, plus aucun phénomène paranormal n’a été relevé à son ancien domicile.

Au delà des actes, les morts nous en apprennent plus sur les contextes politiques, sociaux et religieux de leurs époques. Les fantômes ouvriraient aussi des "possibilités pour l’avenir", rapporte Mashable. Heonik Kwon, auteur d’un ouvrage sur la question et qui contribue à l’enquête, évoque des morts orphelins. Ils errent dans les rues du village vietnamien de Cam Re, qui a été au cœur des guerres du Vietnam, entre 1945 et 1975. Les villageois n’hésitent pas à offrir offrandes et rituels pour ces morts restés sans sépulture.

En vidéo -  Ils visitent une maison hantée !