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L'épidémie de coronavirus Covid-19 pourrait très vite passer au stade 3 et des Français pourraient, théoriquement être placés à l'isolement. Et pour cause ! Cette troisième phase, possible, représente le stade final de la contagion. Cela signifie donc que le virus circule librement sur le territoire. Dans ce cas, des mesures seront obligatoirement prises pour stopper la contamination au plus vite.
Le Journal des Femmes explique que les mises en quarantaine, les isolements de personnes à risque et les confinements se multiplient dans différents pays. Le magazine précise, en se basant sur les informations du guide méthodologique de préparation au Covid-19 publié par le ministère de la Santé, les notions d'isolement mais aussi de confinement et de mise en quarantaine. Il distingue deux cas de figures différents :
- la mise à l'isolement sans symptôme et à domicile, qui est donc une mesure de sécurité
- l'isolement des cas qui présentent les symptômes du virus, qui doivent eux être placés dans un hôpital
Interdiction de sortie
Le magazine féminin rappelel ensuite que le degré de confinement dépend du type de patient. Il en existe plusieurs catégories : le patient "cas suspect", le patient "cas possible", le patient "cas confirmé" ou encore la personne "contact" (ayant été en lien avec un cas confirmé).
Ainsi, si vous, ou l'un de vos proches revenez de voyage d'une zone à risque, Le Journal des Femmes indique de rester confiner 14 jours à votre domicile, sans en sortir, même si vous ne présentez aucun des symptômes du coronavirus. Sortir de chez soi et donc se rendre au travail est alors proscrit. Mais un décret publié le 1er février 2020 garantit des indemnités journalières en cas de confinements. Il en va de même pour un parent dont l'enfant fait l'objet d'une mesure d'isolement a précisé Olivier Véran mercredi 26 février 2020, lors d'une conférence de presse.
Le ministre de Santé annonce que, dans certaines villes, "tous les rassemblements collectifs vont être interdits jusqu'à nouvel ordre", rapporte Le Parisien. Toutefois, les habitants des villes, mêmes à risques, comme dans l'Oise sont autorisés à sortir juste pour "faire des courses".
Isolement à l'hôpital
Si un patient suspect est identifié par un professionnel de la santé, le SAMU est immédiatement alerté, indique Le Journal des Femmes. Ce patient est alors jugé comme "cas possible" ou non. S'il est considéré comme tel, il sera ensuite isolé dans le service infectiologie d'un hôpital habilité.
D'après le magazine, le potentiel malade subit par la suite une batterie de tests pour vérifier son état. S'il est classé comme un "cas confirmé", sa prise en charge devient alors complète et ce dernier est totalement isolé.
Ainsi, le gouvernement recommande, dans son guide méthodologique, de ne pas sortir de chez soi lorsque l'on est placé en confinement par un professionnel de la santé. Il invite à privilégier le télétravail et à ne pas envoyer les enfants à l'école ou à la crèche, au risque de favoriser la propagation de l'épidémie.
Des représentants de l'État à l'isolement
Certains représentants politiques français ont d'ailleurs déjà été placés à l'isolement pour prévenir un risque d'infection. Ainsi, Le Monde détaille que dans le sillage du maire de Crépy-en-Valois, le préfet de l'Oise, le sous-préfet de Senlis, le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) ainsi que son chef de cabinet se retrouvent dans cette situation.
Louis Le Franc, le préfet de l'Oise, a été placé en confinement dès le dimanche 1er mars 2020. Il "n'a pas encore été testé, mais il est confiné par mesure de précaution parce qu'il a côtoyé [Bruno Fortier]", le maire de Crépy-en-Valois, a fait savoir la préfecture de l'Oise.
Les quatre hommes ont tous un point commun : ils ont été en contact avec Bruno Fortier, contaminé par le virus. Ce dernier semble d'ailleurs se sentir coupable. "Tout ça à cause de moi ! Je leur ai seulement serré la main", a-t-il déclaré au Courrier picard.