De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une arrestation qui n’est pas le mot de la fin. Le mari de Delphine Jubillar – infirmière de 33 ans disparue dans le Tarn depuis le mois de décembre 2020 – a été mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint" et placé en détention provisoire vendredi 18 juin. Présumé innocent, il conteste toute implication dans la disparition de son épouse, introuvable depuis six mois. Si l’enquête semble avancer, de nombreuses zones d’ombre restent à éclaircir, notamment sur la localisation de la disparue et le déroulé précis de cette nuit-là.
Delphine Jubillar : son mari soupçonné depuis six mois
Lors d’une conférence de presse, le procureur de la République de Toulouse est revenu longuement sur l’enquête qui a conduit à l’interpellation de Cédric Jubillar, qui avait pourtant obtenu le statut de "partie civile" quelques semaines auparavant. En réalité, les gendarmes le soupçonnent depuis son coup de téléphone dans la nuit du 15 au 16 décembre derniers, pour signaler la disparition de son épouse. Incohérences, indices, écoutes, témoignages… Les enquêteurs ont discrètement tissé leur toile ces six derniers mois, avant de la refermer sur le mari de Delphine Jubillar, à la surprise générale.
Après ce rebondissement, les langues se sont déliées autour de Cédric Jubillar. Sa nouvelle compagne, Séverine, lui a apporté son soutien lors d’un entretien dans l’émission Sept à Huit diffusée dimanche 20 juin, avant d’évoquer son caractère parfois changeant et ses colères "pour un oui pour un non". Discrets depuis sa disparition, les collègues de Delphine Jubillar ont eux aussi accepté de dire quelques mots ce week-end… L’une d’entre eux a notamment évoqué les semaines qui ont précédé sa disparition, éclairant d’un nouveau jour les changements que traversait la jeune femme.
Delphine Jubillar : "Elle avait retiré son alliance"
Delphine Jubillar, infirmière de nuit au sein d’une clinique d’Albi, aimait son métier et avait trouvé sa place au sein de son équipe. Michelle, sa collègue la plus proche, a raconté au Parisien ses dernières semaines de travail avec la jeune femme. La quinquagénaire est formelle : "Delphine ne m’avait rien dit de son projet de séparation d’avec Cédric. Elle ne m’avait rien dit non plus de sa relation amoureuse naissante avec cet homme de Montauban".
Un jardin secret bien protégé, mais que la jeune femme laissait transparaître dans son comportement. Citée par le quotidien francilien, sa collègue se souvient que "les semaines qui précèdent sa disparition" elle la voyait "complètement accro à son téléphone", au point de ne jamais s’en séparer et d’écrire des messages "de manière compulsive". "Euphorique" aux mois de novembre et décembre, elle "chantait", "dansait" durant ses temps de pause, "se maquillait un peu plus qu’avant".
"Je me souviens aussi qu’elle avait retiré son alliance et que l’on ne voyait plus ces derniers temps Cédric apparaître avec les enfants lorsqu’elle les appelait en visio au moment où ils allaient au lit le soir", ajoute-t-elle. Elle fait également des confidences sur ce dernier...
Delphine Jubillar : son mari "arrogant, sans-gêne" ?
La révélation de cette nouvelle relation dans la presse a permis à la collègue de Delphine de comprendre "ce qu’elle vivait au fond d’elle" avant sa disparition, explique-t-elle au Parisien. Elle évoque une histoire d’amour avec "un homme doux et respectueux" qui serait, selon elle, "tout l’inverse de Cédric" : "Lui pouvait se montrer arrogant, sans-gêne. Y compris lors de la marche blanche que nous avons organisée en hommage à Delphine. Ce jour-là, dans le cortège, il parlait fort et vitupérait contre la présence des photographes et des caméras". Michelle ne s’en cache pas auprès du Parisien, elle n’aimait "pas du tout" le mari de sa collègue, mais concède, pour conclure, que "son couple, c’était un sujet délicat à aborder".