De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les bruits de couloirs sont tenaces en ce moment. Une rumeur en particulier agite la scène politique française en cette période de déconfinement : c'est le remaniement possible du gouvernement, informe Gala. Edouard Philippe semble au courant que son poste de Premier ministre pourrait lui échapper, et que de nombreux prétendants le convoitent. Selon les on-dit, le président de la République chercherait à renouveler son quinquennat, au détriment s'il le faut du transfuge de la droite.
De nombreux noms circulent donc, mais un en particulier agacerait profondément l'actuel Premier ministre, qui refuse de voir ce remplaçant s'emparer de son poste. Il s'agit de Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie. Sa nomination serait vécue comme une terrible humiliation pour l'ancien porte-parole d'Alain Juppé, poursuit le tabloïd.
Mais pourquoi Edouard Philippe prend-t-il ombrage d'un tel scénario ? Car le parcours de Bruno Le Maire ressemble beaucoup au sien. Tout deux sont issus de la même génération, viennent de la même région..
Une attitude qui énerve
Mais surtout, la nomination de Bruno Le Maire représenterait un affront pour Edouard Philippe, compte tenu des multiples critiques qu'il a du essuyer en raison de sa personnalité. Souvent, le transfuge de la droite a été qualifié de rigide ou de froid par exemple. Opter pour Bruno Le Maire, qui fait lui aussi l'objet de reproches, l'agacerait donc considérablement.
L'actuel ministre de l'Économie et des Finances n'a jamais dissimulé son ambition de siéger à Matignon. Ses multiples apparitions ont même fortement déplu à certains.
"Ce côté premier de la classe, cette façon un peu crâneuse avec laquelle il ne manque jamais de souligner que lui, en a vu d'autres, qu'il a connu des crises, comme le CPE (contrat première embauche) ou les mouvements agricoles, ce ton littéraire qu'il emploie volontiers... font jaser dans les couloirs de la République", écrivaient nos confrères du Figaro. Le chef de l'État lui-même semble agacé par son tempérament.
De son côté, apparamment dans l'espoir de conserver Matignon, Edouard Philippe se serait entretenu avec Nicolas Sarkozy, qu'il a d'ailleurs invité à déjeuner.