De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En magasin, les protocoles d'hygiène à respecter sont très hétérogènes d'une enseigne à l'autre. Et pour cause ! Alors que la France est confinée depuis plusieurs semaines déjà, les consignes pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19 évoluent constamment, rappelle Ouest-France.
Une réalité que l'on constate particulièrement dans les supermarchés, qui voient leurs consignes d'hygiène varier fréquemment. Ces différences d'application, ne sont d'ailleurs pas sans poser problème.
À l'heure actuelle, le Haut conseil de santé publique n'a pas été saisi par la Direction générale de la santé sur ce point. "Il y a le cadre fixe de l'État, mais sur le terrain, trop de choses sont laissées à l'appréciation des patrons de grande surface", dénonce le sénateur écologiste, Ronan Dantec. Parmi ces incohérences de prise de décision, il y a le port des gants.
Porter des gants n'est pas hygiénique
Dans de nombreuses enseignes, le personnel de caisse a choisi de porter des gants dans l'espoir de se protéger du virus et de ne pas contaminer les produits achetés par la clientèle. Si cette démarche part d'une bonne intention, elle pourrait cependant s'avérer dangereuse, selon Didier Le Pelletier, chef du service de bactériologie-hygiène du CHU de Nantes. Il est catégorique sur le sujet : c'est une fausse-bonne idée. "Les caissières se croient protégées en les mettant", indique-t-il. "Elles ne se lavent pas les mains, stockent le virus sur les gants, le passent d'un panier à l'autre, se grattent le nez, et voilà comment le virus se transmet".
Selon lui, le bon compromis serait d'être plus stricte sur les indications si ces magasins souhaitent conserver ce système. Selon lui, il vaut mieux "utiliser des gants à usage unique à chaque passage ou se laver les mains avec un gel désinfectant", ainsi qu'il le préconise. Et lui de préciser qu'il n'y a pas de risque d'allergie sauf dans les rares cas de maladies de peau. Dans un tel contexte, il est préférable de ne pas rester en caisse.
Une manie présente également chez les clients
Les caissiers et caissières ne sont pas les seuls à chercher à se protéger en enfilant des gants. De nombreux clients en mettent aussi pour aller faire leurs courses. Une fois encore, ce n'est pas une bonne idée, indique La Dépêche.
Comme le personnel de caisse, les Françaises et les Français venu se ravitailler touchent de nombreux aliments, déposant sur chacun d'eux une nouvelle vague de bactéries. Ces dernières peuvent d'ailleurs se compter par centaines.
Dans la mesure où le coronavirus Covid-19 est capable de survivre au moins plusieurs heures - et parfois plusieurs jours - aux surfaces auxquelles il accroche, cela peut s'avérer dangereux. Il est donc nécessaire pour ces clients de ne porter que des gants à usage unique.
Un sentiment rassurant
En dépit des risques qu'implique le port de gants, les Françaises et les Français continuent d'en habiller leurs mains quand ils doivent sortir. Pourquoi ? Plusieurs explications semblent plausibles.
Il est envisageable que l'avis des médecins sur la question soit encore assez peu audible, ou simplement que le port du gant s'avère rassurant pour celles et ceux qui en ont la possibilité, comme l'évoque La Dépêche.
Pourtant, quelque soit la matière dans laquelle sont drapées les mains, le port du gain reste assez inutile. Le coronavirus Covid-19 ne pénètre pas l'organisme par la peau, mais bien par la bouche, le nez, et les yeux. Or, d'après une récente étude publiée dans la revue American Journal of Infection Control, un individu seul se toucherait inconsciemment le visage une vingtaine de fois par jour.