De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La nuit du 15 décembre 2020, Delphine Jubillar, née Aussaguel, disparaissait dans la nature. Depuis, cette mère de famille de 33 ans n'a donné aucun signe de vie et n'a laissé aucune trace. Le mystère plane autour de cette énigmatique disparition. Dans un premier temps, les pistes furent nombreuses : suicide, départ volontaire, homicide, accident... Après plus d'une semaine de recherche, les enquêteurs privilégient désormais la piste criminelle, selon une information du Parisien. Le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour l'enlèvement et la séquestration de cette infirmière du Tarn.
Delphine Jubillar : "Cette disparition n'est pas volontaire"
Le procureur de la République est formel : "Cette disparition n'est pas volontaire". Un proche du dossier, interrogé par le quotidien régional, explique : "Elle est partie sans papiers, sans argent et son fort attachement à ses deux enfants renforce l'idée d'une piste criminelle pour expliquer qu'elle ne donne aucune nouvelle". Si les thèses d'un suicide ou d'un accident ont pu être évoquées dans les premiers jours de l'enquête, elles sont désormais affaiblies, voire écartées. "Si tel était le cas elle serait partie à pied et tout le périmètre géographique proche de son domicile a été passé au peigne fin. Il y a forcément eu intervention d'un tiers", conclut ladite source.
En instance de divorce, mère de deux enfants, infirmière dans une clinique d'Albi... Delphine Jubillar n'avait signalé aucun désir de s'en aller, selon ses proches. Que pensent ces derniers de sa subite disparition ?
Delphine Jubillar : "Delphine a peur du noir"
Jennifer, une voisine de Delphine à Cagnac-les-Mines, confirme ce fort lien entre la mère de famille et ses enfants. "Elle ne serait jamais partie sans ses enfants, elle était trop proche d'eux. Je connais sa cousine qui dit qu'elle n'était pas en dépression, que tout allait bien. C'est vraiment bizarre cette histoire et j'ai du mal à comprendre qu'elle soit partie comme cela en pleine nuit", affirme-t-elle.
Laurent, le mari d'une collègue de Delphine, décrit la disparue comme "bien dans sa peau et pétillante". Interrogé par Le Parisien, il doute que l'infirmière ait quitté son domicile de son plein gré, en pleine nuit. Et pour cause, cette dernière aurait la phobie du noir. "Ma femme m'a raconté que Delphine a peur du noir et avait peur de se rendre seule la nuit à l'infirmerie de la clinique donc je suis sceptique", explique-t-il.
Un membre de la famille de Delphine, lui, est persuadé que cette dernière est toujours en vie.
Delphine Jubillar : "Je pense que Delphine est toujours vivante"
L'oncle de la trentenaire est persuadé que Delphine voulait fuir son mari, Cédric. "En fait, Delphine et Cédric sont des personnalités très différentes, opposées presque. Cédric est un peu marginal, révolté, toujours en opposition contre tout, assez négatif en fin de compte (...) Parfois, il rabaisse Delphine en public, il l'humilie verbalement. Je me souviens de l'avoir entendu dire qu'une infirmière de nuit, c'était la belle vie et que ce n'était pas vraiment du travail… A un moment, elle a dû en avoir marre de cette vie", raconte-t-il dans les colonnes du Parisien.
"Je pense que Delphine est toujours vivante", confie-t-il. Où serait-elle, dans ce cas ? Et pourquoi ne donne-t-elle pas de signe de vie ? Selon lui, il est probable que l'infirmière ne sache pas comment faire machine arrière, surtout après une telle médiatisation de sa disparition.