SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
AFPDans les trois mois qui précèdent sa disparition, Delphine Jubillar s'éloigne de son mari et ne lui cache plus son énervement. Entre reproches et tentatives de reconquête, les deux époux ont du mal à accorder leur violon. La Dépêche dévoile les derniers SMS du couple Jubillar.
Un couple au bord de la rupture. Dès le début de leurs investigations, les gendarmes comprennent que la vie intime et sentimentale de Delphine Jubillar est plus complexe qu’il n’y paraît. Cette femme de 33 ans, mariée et mère de deux enfants, vient de disparaître en pleine nuit d’hiver, entre le 15 et le 16 décembre et personne ne sait où elle se trouve, ni si elle est réellement partie d’elle-même.
Delphine Jubillar : trois mois de tensions ?
Son mari explique très vite que son couple est en instance de séparation, mais que tout se passe bien entre eux. En réalité, les tensions se font de plus en plus présentes entre les deux époux, qui ont passé plus de quinze ans de leur vie ensemble, dont sept en tant que mari et femme. Delphine Jubillar a décidé de quitter son mari à court terme et surtout de s’installer avec un autre homme rencontré au mois d’août. Durant trois mois, dans le plus grand des secrets, elle a commencé à planifier son départ et à préparer la suite pour ses deux enfants.
Selon ce qu’a récemment expliqué le procureur de la République de Toulouse, Cédric Jubillar aurait mis en place une véritable "surveillance" de son épouse peu de temps avant sa disparition, tentant de géolocaliser son téléphone et épluchant ses relevés de cartes bancaires. D’après le magistrat, supportant mal cette rupture, le trentenaire aurait tenté de reconquérir sa femme sans succès, ce que tendent à montrer les derniers messages envoyés par les époux les semaines qui ont précédé la nuit du 15 décembre. On y lit les mots d’amour d’un mari meurtri et ceux d’une femme qui tente de le préserver, tout en se laissant aller à sa colère. Révélations sur leur dernière correspondance.
Delphine Jubillar : "Je n'en peux plus de cette vie de Bidochon"
Les échanges entre Delphine et Cédric Jubillar sont tendus durant les trois mois qui précèdent la disparition de la jeune femme. La Dépêche a eu accès aux SMS envoyés par les époux entre les mois d’octobre et décembre, soit une période charnière de leur relation. Selon le quotidien local, "Cédric Jubillar est toujours amoureux de sa femme. Delphine, en quête de liberté et d’émancipation, lui cache une relation avec un amant".
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Entre les mois d’octobre et novembre, la jeune femme semble à bout et reproche à son mari une "maison de Bidochon", une "voiture de Bidochon", une "vie de Bidochon" avant de porter le coup de grâce : "Je n’en peux plus de cette vie de Bidochon". D’après La Dépêche, à cette période-là, Delphine Jubillar "lui reproche de perdre ses boulots, ses négligences par rapport à la maison à moitié finie, sa voiture toujours en panne". "Sache que je t’aime fort, je ferai le nécessaire, je suis désolé", lui répond Cédric Jubillar. Dans les semaines qui suivent, il multiplie les gestes, mais elle referme de plus en plus la porte à une réconciliation.
Delphine Jubillar : "Je me fous des conséquences"
Dans un message cité par La Dépêche, Cédric Jubillar parle d’une lettre envoyée à sa femme, lui disant : "Sache que c’est écrit avec le cœur, sache que je t’aime. Je veux te montrer que tu peux me donner une seconde chance". "Merci pour cette touchante lettre, j’en suis désolée", lui répond-elle, mais le ton change radicalement quelques jours plus tard…
"Je suis au boulot, fous mois la paix, c’est mort, plus de retour en arrière", envoie Delphine Jubillar à son mari. Selon le quotidien local, elle a eu vent de la surveillance mise en place par son mari et le digère "très mal". Voici leurs échanges, tels qu’ils sont rapportés par La Dépêche :
- Cédric Jubillar : "Non s’il te plaît, je t’aime"
- Delphine Jubillar : "Je me fous des conséquences, ce n’est pas moi qui aie le plus à perdre"
- Cédric Jubillar : "Non, s’il te plaît je t’aime"
- Delphine Jubillar : "Je m’en b… de ton amour"
- Cédric Jubillar : "Je veux ton bonheur, je veux faire le max pour toi, je ne veux pas te perdre, s’il te plaît"
Elle ne répondra pas à ce dernier message.
