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"Ce n’est pas normal qu’une mère de deux enfants disparaisse en pleine nuit". Lors d’une conférence de presse vendredi 18 juin, le procureur de la République de Toulouse est longuement revenu sur les différents éléments qui ont poussé les enquêteurs à soupçonner le mari de Delphine Jubillar dans la disparition de la jeune femme de 33 ans.
Delphine Jubillar : sa disparition "ne saurait être considérée comme volontaire"
Appelés par Cédric Jubillar en plein milieu de la nuit, les gendarmes d’Albi savent dès le départ qu’ils ont affaire à une disparition inquiétante et pas un départ volontaire. Cagnac-les-Mines est en effet un "petit village", nous sommes en plein hiver donc "il fait froid" et il y a "peu de passage" dans cette rue pavillonnaire, située sur les hauteurs de la commune. Les heures, les jours et les semaines suivantes, les enquêteurs s’attèlent à refermer les différentes pistes possibles mais savent d’ores et déjà que Delphine Jubillar n’a pas quitté son domicile de sa propre volonté.
Le procureur de la République de Toulouse a ainsi listé les objets personnels que la jeune femme a laissés derrière elle, sans aucune logique. Les voici.
- "Un téléphone sans chargeur"
- "Son sac à main"
- "Ses lunettes dont elle a besoin"
- "Les clefs de son véhicule, qui lui appartient"
Sans tous ces éléments, la jeune femme n’aurait pas pu partir bien loin, ce qui a poussé les gendarmes à dire, dès le départ, que cette disparition "ne saurait être considérée comme volontaire". Une fois la thèse de la chute ou de l’accident écartée, les enquêteurs se sont concentrés sur une piste à l’issue bien plus incertaine, celle de l’intervention d’un tiers, et qui n’a pas été refermée aujourd’hui.