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Coïncidence ? Il y a fort à penser qu'Andreas Lubitz connaissait parfaitement les lieux du drame survenu mardi dernier. Responsable du crash de l'avion de la Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, le copilote allemand aurait survolé à plusieurs reprises ces massifs montagneux. En effet, les perquisitions à ses domiciles laissent à penser qu'il connaissait la région. Plus encore, l'aéro-club qui l'a formé au pilotage de planeurs effectue régulièrement des stages dans cette zone. Andreas Lubitz avait-il choisi à l'avance d'écraser l'avion dans les Alpes-de-Haute-Provence ?
Zone prisée des pilotes de planeur
En dehors de son activité professionnelle, Andreas Lubitz avait ses habitudes dans un petit club de pilotage situé à Montabaur, sa ville d'origine. Une donnée essentielle aux enquêteurs, puisque l'association effectuait régulièrement des stages dans la zone du crash. Depuis l’aérodrome de Sisteron, basé à quelques minutes du lieu du drame, les pilotes amateurs du club survolent régulièrement la zone en planeur. En effet, selon les informations de FranceTvInfo, le secteur est très prisé des pilotes, notamment en raison des conditions de vol et des courants d'air.
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"Obsédé" par les Alpes
"Je suis certain qu'Andreas a participé au moins une fois ou deux aux stages avec nous à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence)", a expliqué le membre du club Ernst Müller auprès du Parisien. Pire encore, le responsable de la mort de 150 personnes semblait "obsédé" par les Alpes : "Andréas a participé à un de ses stages dans les Alpes-de-Haute-Provence avec ma nièce, qui était une bonne amie à lui. Il était passionné des Alpes et même obsédé. Je suis certain qu'il connaissait le secteur du crash car il l'avait survolé en planeur", a déclaré au même journal un autre membre de l'association.
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À sept minutes du crash, un site nucléaire
Ouf ! Alors que les enquêteurs se demandent si la zone montagneuse a sciemment été choisie par Andreas Lubitz, les adversaires du nucléaire s'inquiètent. En effet, sept minutes avant le crash, l'A320 survolait la base militaire nucléarisée de Toulon ainsi que le site nucléaire de Cadarache. Si rien ne prouve que le copilote visait effectivement ces cibles, une élue du Parti de gauche se demande quelles auraient été les conséquences dans le cas contraire.
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