De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La météo est-elle la clé pour prévoir l'évolution de la pandémie de Covid-19 ? Selon une étude publiée par la société française Predict Services, il existerait une troublante et précise correlation entre les données pluviométriques et météorologiques et la propagation du coronavirus. Relayée par France Bleu , cette étude s'est basée sur plusieurs axes de recherches. Pourquoi certaines parties du monde sont-elles infiniment plus frappées que d'autres par l'épidémie ? Pourquoi, au sein d'un même pays comme la France, certaines régions sont bien plus touchées ? Et enfin, pourquoi la situation sanitaire varie-t-elle parfois drastiquement d'une saison à l'autre ?
Alix Roumagnac, chef de Predict Services, explique : "Lors de la première vague en France, le nombre de cas le plus important dans le grand-Est, en île de France, en Rhône-Alpes et un peu dans les Hauts de France correspondait à des zones où en janvier, février et en mars notre index était le plus fort. Par contre, dans les régions moins touchées, le sud-Ouest dans la France, la bordure méditerranéenne ou la Bretagne, notre index était le plus faible". Comment expliquer cela ?
Quelles températures favorisent la transmission du Covid-19 ?
L'hygrométrie, c'est-à-dire la mesure du taux d'humidité de l'air, jouerait un rôle sur la trajectoire des gouttelettes projetées quand une personne tousse ou étenue. Quand il fait froid, autour des cinq degrés, elles tombent. Quand les températures sont plus élevées, autour des quinze degrés, elles s'évaporent. D'après Alix Roumagnac, ce sont les températures intermédiaires qui favoriseraient la transmission du virus : "On a un domaine compris entre environ - 5° à 0°C et 10°C à 12°C où ces gouttelettes restent en suspension, potentiellement avec le virus accroché, ce qui aggrave les possibilités de transmission du virus", estime-t-il.