La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le téléphone est devenu le principal moyen de contacter les secours. Grâce à un numéro unique, le 112, et la démocratisation de ce moyen de communication, il est très simple de demander de l'aide... A condition d'avoir accès à un réseau. En prévision des délestages envisagés cet hiver en cas de fortes tensions, les services de numéro d'urgence pourraient donc être injoignables.
Telle est la sonnette d'alarme tirée par Christel Heydemann, directrice générale d’Orange, qui a jugé "illusoire" de penser qu'un service continu saura être assuré en cas de coupure d'électricité. "Malheureusement, les réseaux télécoms ne sont pas jugés comme des sites prioritaires", a regretté la cheffe d'entreprise devant la Commission des affaires économiques du Sénat.
En cas d'urgence, rendez-vous à la mairie la plus proche
D'après une circulaire du gouvernement, consultée par Europe 1, les préfets auront certaines consignes à respecter pour garantir l'accès aux urgences à la population. Ils devront, entre autres, veiller à ce qu'il y ait toujours une présence physique dans les mairies, 24 heures sur 24, afin d'assurer l'orientation des habitants vers les services compétents.
En outre, la présence humaine sera renforcée dans les centres d'accueil d'appels d'urgence, dans les gendarmeries ainsi que dans les commissariats de police.
Riverains et acteurs locaux seront incités à multiplier les écogestes pour diminuer leur consommation d'électricité. Il sera également recommandé de se rapprocher des personnes considérées comme vulnérables pour les aider à contacter les secours en cas de besoin.