De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cédric Jubillar nie fermement tout lien avec la disparition de sa femme, Delphine. Mis en examen le 18 juin dernier pour homicide volontaire sur conjoint, cet artisan plaquiste est toujours en détention à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Le 24 août, les avocats du suspect ont déposé une demande de remise en liberté. Une demande rejetée par le juge, d'après le Midi Libre. "Il l'a fait sur la base d'un raisonnement que je conteste totalement et que je trouve assez surréaliste. Il a considéré que Cédric Jubillar devait rester en prison pour conserver et éviter l'altération de preuves et d'indices. C'est un raisonnement lunaire alors qu'il est resté en liberté pendant 7 mois et qu'à l'évidence il n'a rien fait de tel", regrette Maître Jean-Baptiste Alary, l'un des avocats de Cédric Jubillar.
En outre, l'homme de loi évoque une autre raison pour laquelle le juge aurait refusé cette demande de remise en liberté. La justice craindrait "des risques de représailles à cause de la médiatisation". "Mais qui a orchestré cette médiatisation, c'est l'accusation !", s'est insurgé Maître Alary. Le suspect devrait de nouveau être auditionné le 15 octobre prochain.
Delphine Jubillar : "C'est elle qui donnait le nécessaire pour ses enfants"
Au micro de BFMTV, la cousine de Delphine Jubillar s'est confiée pour la première fois sur cette affaire très médiatisée et sur le couple que formait l'infirmière et son époux. En premier lieu, cette femme qui a désiré préserver son anonymat évoque la personnalité de la disparue. Une mère très attachée à ses enfants, "qui était toujours présente", raconte sa cousine. "C'est elle qui donnait le nécessaire pour ses enfants, l'amour la tendresse", poursuit-elle.
Selon la témoin, Cédric Jubillar aurait été violent avec son épouse, il y a quelques années de cela...
Delphine Jubillar : "Je sais que Cédric lui avait déjà levé la main dessus"
Selon le scénario élaboré par les enquêteurs, Delphine aurait été tuée par son mari la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Il s'agirait d'une dispute conjugale qui aurait dégénéré après que Cédric a découvert des messages entre sa femme et son amant, un homme marié de Montauban. Le procureur en charge de l'enquête a notamment dévoilé les témoignages de voisines du couple, qui affirment avoir entendu des "cris de peur" en provenance de la maison de la famille Jubillar.
Cédric Jubillar a-t-il été violent avec son épouse par le passé ? "En 2018 je sais que Cédric lui avait déjà levé la main dessus", révèle la cousine de la concernée. "Ça ne rassure pas de se dire qu'il y a déjà eu de la violence entre eux", poursuit-elle.
Selon la proche de Delphine Jubillar, les violences n'étaient pas seulement physiques...
Delphine Jubillar : "On ne peut pas continuer à être dans le silence"
D'après la cousine de Delphine Jubillar, les violences n'étaient pas seulement physiques au sein de leur couple. La membre de la famille de la disparue parle également de violences verbales. "Combien de fois j'ai entendu 'elle ne vaut rien', 'être infirmière c'est facile'", détaille-t-elle. D'autres proches de la mère de famille ont déjà évoqué ce comportement chez le suspect. Au début de l'enquête, l'oncle de Delphine avait décrit Delphine et Cédric comme un couple que tout oppose dans les colonnes du Parisien. "Cédric est un peu marginal, révolté, toujours en opposition contre tout, assez négatif en fin de compte. Parfois, il rabaisse Delphine en public, il l'humilie verbalement. Je me souviens de l'avoir entendu dire qu'une infirmière de nuit, c'était la belle vie et que ce n'était pas vraiment du travail…", expliquait-il.