De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Et si la Chine n’en avait pas terminé avec le coronavirus Covid-19 ? Le pays, qui a dû faire face à l’épidémie dès la fin du mois de décembre, semble tiré d’affaire. Il a recensé très peu de nouveaux cas ces dernières semaines et la plupart n’étaient pas d’origine locale. Confinée depuis deux mois, la population a pu commencer à sortir de chez elle, même si la vie est encore loin d’avoir repris son cours. Pourtant, comme l’explique Le Parisien, il n’en est peut-être rien… Alors que l’Europe se bat actuellement contre le Covid-19, la Chine pourrait faire face à une deuxième vague épidémique.
Coronavirus : de nouvelles contaminations qui inquiètent
La contamination locale a pratiquement cessé en Chine, mais de nouveaux cas sont quand même repérés chaque jour dans la population. Ils ont en réalité été importés par ceux qui sont restés confinés à l’étranger et qui sont désormais de retour chez eux. Trois villes sont principalement concernées, Pékin, Shanghai et Hong Kong, précise le quotidien francilien. Au total, le pays aurait déjà enregistré 693 cas venus de l’étranger. De quoi craindre une deuxième vague de l’épidémie et une nouvelle contamination à grande échelle…
Interrogée par Le Parisien, Michèle Legeas, enseignante à l’Ecole des hautes études en santé publique, explique : "Dans l’histoire des pandémies, on a parfois vu des vagues successives de contaminations frapper un pays lorsqu’il n’y avait pas de vaccin ou que la population n’avait pas encore été globalement touchée". Cette hypothèse est donc loin d’être fantaisiste pour la Chine comme pour son économie, qui commence tout juste à se relever. Elle fait tout pour éviter ce scénario, en témoignent les mesures qu’elle vient de prendre…
Coronavirus : la Chine prend de nouvelles mesures
La Chine a suspendu le 28 mars l’entrée sur son territoire d’étrangers disposant pourtant d’un visa en règle et d’un permis de séjour. Les frontières sont donc fermées aux non-Chinois, exception faite des diplomates. Une mesure prise… Jusqu’à nouvel ordre. Le trafic aérien a également été fortement réduit.
Auprès du Parisien, Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, y voit une "vraie crainte des autorités". "Le pays est entré dans une nouvelle phase. Il ne s’agit plus de combattre comme il y a quelques semaines l’épidémie, mais bien d’éviter toute nouvelle flambée de cas", ajoute-t-il. Pourtant, rien n’est joué car, selon Antoine Bondaz, "il y a toujours un risque que des personnes infectées, présentant peu ou pas de symptômes, soient passées sous le radar". Faut-il craindre un même scénario en France ?
Coronavirus : le combat ne fait-il que commencer en France ?
La France n’en est encore qu’au début de sa lutte contre le coronavirus Covid-19. Si le nombre de cas et de morts ne fait qu’augmenter ces derniers jours, le pays est encore loin d’avoir atteint le pic de l’épidémie, selon de nombreux chercheurs. A la fin de cette période, faudra-t-il craindre une deuxième vague de l’épidémie ?
Interrogée par Cnews, l’épidémiologiste Catherine Hill estime que "l’épidémie s’arrêtera lorsque 60% de la population sera immunisée". Un chiffre qui sera loin d’être atteint après la première vague de contaminations en France… Une deuxième vague est donc possible en Europe également, voire même, selon Catherine Hill, une troisième. Les scientifiques prennent pour exemple la grippe espagnole, apparue à la fin de la Première Guerre mondiale et qui a provoqué trois vagues épidémiques. Elle avait fait 50 millions de morts en deux ans.