De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après la chauve-souris, après le pangolin… Le saumon. La Chine cherche désormais à comprendre comment le coronavirus Covid-19 est revenu sur son territoire après la découverte de 130 nouveaux cas à Pékin ces derniers jours. Le scénario semble se répéter puisque la plupart des personnes contaminées ont eu un lien avec le marché de Xinfandi. Des traces de coronavirus ont été découvertes sur des planches qui ont notamment servi à découper du saumon importé, explique LCI.
Coronavirus : que se passe-t-il en Chine ?
Il n’en fallait pas plus pour que les ventes de saumon s’effondrent en Chine. De grands magasins, notamment Carrefour et Wumart, ont annulé toutes leurs commandes de saumon et la Norvège est le premier pays à en pâtir. Comme l’explique La Tribune, les Norvégiens sont les leaders du saumon d’élevage et la Chine a consommé environ 23 500 tonnes du poisson en 2019. La crise sanitaire, qui a entraîné la fermeture de nombreux restaurants, a déjà diminué les importations depuis la Norvège. Le poisson peut-il vraiment être à l’origine d’une seconde vague du virus dans le pays ?
Les autorités sanitaires chinoises et norvégiennes ont très vite réagi à cette rumeur, affirmant que le poisson n’était pas à l’origine de ces nouveaux cas. Cité par des médias chinois, le directeur adjoint du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies a déclaré : "Nous n’avons actuellement pas de preuves que le saumon soit porteur ou porteur intermédiaire du coronavirus". Même constat du côté des Norvégiens, qui espèrent bien reprendre les exportations vers la Chine. Est-il possible qu’un poisson puisse être vecteur du coronavirus Covid-19 ?
Coronavirus : "L'infection n'émane pas du saumon"
Le saumon du marché de Xinfandi a-t-il contaminé plus de cent personnes ? Pour de nombreux experts, c’est "improbable". Interrogé par l’Agence France-Presse, dans des propos relayés par LCI, le chef de la section maladie et infection de l’Institut norvégien de recherches marines est catégorique : "J’aurais tendance à penser que l’infection n’émane pas du saumon, mais qu’il s’agit plutôt d’une contamination du produit ou des outils par des personnes". La contamination des planches serait donc, selon lui, plutôt d’origine humaine. Il n’existe toutefois aucune étude, à l’heure actuelle, sur la capacité qu’aurait ou non le poisson à être un vecteur du coronavirus Covid-19. Cette hypothèse d'une contamination humaine est également partagée en France.
Coronavirus : "Extrêmement peu probable"
Depuis le début de la pandémie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique qu’aucune transmission du virus par les aliments n’a pu être observée. Cité par LCI, Jean-Claude Manuguerra, responsable de la Cellule d’intervention biologique d’urgence à l’Institut Pasteur, explique : "Le passage d’un virus comme celui-ci du poisson à l’homme serait une grande première, c’est extrêmement peu probable d’un point de vue virologique et physiologique". Comme les Norvégiens, il penche plutôt pour une contamination de "l’environnement autour du saumon". Il n'y aurait donc aucun risque à manger du saumon, mais les autorités chinoises doivent encore trouver l'origine de ces nouvelles contaminations...