De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A Canton, les gens en raffolent. La viande de chat est en effet très prisée dans cette ville du Sud de la Chine. Et le nombre de ces félins qui y sont tués chaque année se chiffre à plusieurs milliers. Récemment, les membres de l’Association de protection des petits animaux de Wuxi, une organisation de défense de la cause animale, ont entrepris de libérer près de 1 000 chatons. Agés de 4 à 6 mois, les petits félins étaient entassés dans un camion qui les conduisait à une mort certaine. Aidés de la police locale, les militants ont ainsi réussi à intercepter le véhicule et à faire valoir que leur transport était illégal car le chauffeur ne possédait pas les certificats adéquats. "Ces chats que nous avons sauvés étaient destiné à finir dans l'estomac de gens de Canton", a indiqué Ni, l’un des membres de l’association. Mais alors que faute de fonds suffisants pour loger ces félins, les autorités locales ont ensuite décidé de les relâcher dans la nature, le militant a vivement regretté cette situation. "Nous ne voulions évidemment pas qu'ils soient relâchés ainsi dans la nature, nos volontaires avaient des foyers pour les placer", a-t-il expliqué indigné.
Des battues dans les bois pour retrouver les chatsConscients que, livrés à eux-mêmes dans la nature, les chatons n’ont que peu de chance de survivre, les membres de l’association ont ensuite entrepris de les récupérer. " Chaque soir, nous avons des volontaires qui partent à leur recherche", a assuré Ni avant de déplorer que "certains chats meurent de faim" et que "d'autres se sont fait écraser par des automobiles". Actuellement, seule une cinquantaine de chatons aurait été retrouvée grâce aux battues. En janvier dernier, près de 500 chats avaient également évité de finir dans un petit plat cuisiné, après que le camion les transportant ait eu un accident. Les félins avaient alors été pris en charge par des associations.