Ces insectes qu’on avale à notre insu

Les fruits et légumes premiers concernés

L’araignée que l’on mangerait pendant notre sommeil est un mythe tenace. Il existe cependant des cas rares de cafards qui se logent dans nos oreilles, comme le rapporte Slate. Mais au-delà de ces faits extraordinaires, nous consommons sans le savoir des insectes, présents dans notre alimentation. D’abord, les récoltes sont envahies d’insectes et en contiennent souvent des morceaux. Les agriculteurs ne luttent contre les parasites qu’à partir d’un certain seuil, sinon les quantités d’insecticide utilisées seraient trop coûteuses en termes de prix et de santé. Fruits et légumes comportent donc des traces de ces insectes.

Des insectes dans les tablettes de chocolat

Mais, en dehors des produits issus des champs, on trouve des traces d’insectes au supermarché. Dans des aliments desquels ils sont friands, comme la farine, certaines graines ou encore dans les tablettes de chocolat. Rassurez-vous, pas de risque normalement de se retrouver face à un grillon au moment de faire un gâteau. La réglementation impose un seuil limite et interdit le fait de laisser des insectes entiers. Le Code alimentaire tolère ainsi la présence de fragments d’insectes à hauteur de 0,1% maximum. Une limite qui concerne tous les produits, car les industriels de l’alimentaire ne se contentent pas d’éliminer les nuisibles, ils s’en servent. Par exemple, le colorant E120 n’est autre que de la cochenille ! Cette chenille originaire du Pérou sert à obtenir le colorant rouge que l’on trouve dans les bonbons ou encore dans la charcuterie

En France, nous consommons 31 500 tonnes d’insectes incorporés à d’autres aliments selon Consoglobe ou 500 grammes par Français selon l’entomologue Marcel Dicke. Si nous consommons ceux-là sans le savoir, de plus en plus d’adeptes d’une alimentation différente, eux, mangent sans complexe des grillons ou encore des vers en guise de biscuit apéritif.

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