De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint", Cédric Jubillar a été placé en détention provisoire vendredi 18 juin. Il se trouve désormais à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse (Haute-Garonne), où il a été mis à l’isolement. Son avocat, Me Jean-Baptiste Alary, confirme à Planet son intention de faire appel de son placement en détention provisoire. "C’est une démarche totalement logique, dans la mesure où cet homme nie toute participation dans les faits qui lui sont imputés", précise-t-il, ajoutant que "les charges qui pèsent contre lui, telles qu’elles ont été exposées par le procureur de la République, sont extrêmement minces".
"99% des actes ont été dirigés à l'encontre de mon client"
Dénonçant une "enquête à charge", le conseil de Cédric Jubillar explique que "99% des actes dressés dans le dossier ont été dirigés à l’encontre de mon client et, pour autant, malgré ces 2 500 actes, on a très peu d’éléments à charge, voire même quasiment rien". La suite, pour Me Alary et son client, est donc – en plus de cet appel – de "rentrer dans un mode de défense beaucoup plus actif". De leur côté, les gendarmes poursuivent leurs investigations, car l’enquête est loin d’être terminée.
Une clef USB, ainsi que des cartes mémoires de téléphone portable, ont notamment été trouvées au domicile de Cédric Jubillar, lors d’une perquisition réalisée ce mardi 22 juin. "Elle intervient alors que cela fait six mois que le dossier est ouvert, on a du mal à comprendre la chronologie", souligne son avocat auprès de Planet. Quant aux objets saisis, Me Alary conclut qu’"il faudra vérifier l’exploitation qui en est faite".
Cédric Jubillar incarcéré : il a été placé en isolement
Dès son arrivée à la maison d’arrêt de Seysses, Cédric Jubillar a échappé à un passage presque systématique pour les nouveaux détenus, le quartier. Comme l’explique La Dépêche, "cette étape traditionnelle, qui permet de jauger le comportement des nouveaux venus est jugée trop risquée". Une source citée par le quotidien local précise qu’une "excitation autour de lui aurait pu lui causer des problèmes avec d’autres prisonniers". Transféré directement au quartier d’isolement, il ne croisera aucun autre détenu et échangera seulement avec le personnel de la maison d’arrêt.
Selon La Dépêche, Cédric Jubillar vit désormais dans une cellule de 13 m², comprenant un lit, une douche, des toilettes, une télévision et un téléphone. La première chose qu’il a faite est d’appeler sa nouvelle compagne, explique le quotidien, précisant que toutes ses conversations sont bien sûr enregistrées. Il bénéficie également d’un traitement spécial lié à sa situation. La première nuit de Cédric Jubillar en prison a été étroitement surveillée, avec des rondes toutes les heures pour s’assurer de son état. Interrogé par La Dépêche, un agent pénitentiaire explique que "vu son profil, on va continuer à organiser des rondes très fréquentes pendant son séjour", afin de prévenir toute "tentative de suicide par exemple". Autorisé à sortir de ces 13 m² durant deux heures par jour (pour marcher ou aller à la salle de sport), le détenu doit prendre ses repas seul, dans sa cellule. Un isolement qui pourrait être difficile à supporter dans les prochains jours, pour quelqu’un qui n’y est pas habitué. Afin de le ménager au maximum, Cédric Jubillar est également autorisé à fumer des cigarettes dans sa cellule.