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Carla Bruni : elle évite qu’un diner vire au drame
"Nicolas, lui, ne m’a jamais emmenée aux Chandelles", déclarait Carla Bruni au sujet d’un célèbre club échangiste de Paris. C'est dans Tout rstera en famille, écrit par le journaliste Ludovic Vigogne et publié aux éditions Fayard que l'on peut lire cette confession de la chanteuse. L’ouvrage, qui sort ce 3 avril, est consacré à l’amitié entre Nicolas Sarkozy et Gérald Darmanin, l'actuel Ministre de l’Action et des Comptes publics. Avant d'occuper ce poste, il était le coordinateur de campagne de l'ancien président pendant les primaires de la droite et du centre, en 2017.
C'est au court d'un dîner bien particulier que Carla Bruni aurait donc évoqué le célèbre club échangiste. Comme le rapporte Le Point décrypte l'ouvrage, l’ancienne première dame a fait appel à son humour pour éviter que ce repas entre amis ne tourne au vinaigre.
Carla Bruni : son très étrange sense de l'humour
C’est un soir de janvier 2018. Gérald Darmanin tient à réunir la petite équipe de Nicolas Sarkozy. Première raison de célébrer ce soir-là : c’est l’anniversaire de l’ex-leader de la droite. Mais tout le monde n’a pas la tête à la fête. En effet, l’ouverture d’une enquête préliminaire suite à une plainte pour viol déposée en 2009 pèse sur la tête du ministre qui organise la soirée. De quoi refroidir tous les convives.
"Gérald et la plaignante sont allés aux Chandelles, un club échangiste renommé de la capitale. On sait quand même où on met les pieds, non ? Nicolas, lui, ne m’a jamais emmenée aux Chandelles", s’amuse Carla Bruni de la situation. Et la blague semble fonctionner puisque les invités rient, explique Gala. Puis "gentiment, son époux lui demande quand même de se calmer", raconte Ludovic Vigogne.
Carla Bruni-Sarkozy : ce proche du couple qui a été mêlé à la justice
L’affaire qui mettait à l'époque tous les hôtes dans l’embarras concerne deux enquêtes ouvertes contre Gérald Darmanin. En mai 2017, il est accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz. Les faits datent de 2009. Le ministre est blanchi dans cette affaire, indique le Huffington Post, au motif que "le défaut de consentement ne suffit pas à caractériser le viol". L'avocate de l'ancienne call-girl a fait appel.
Elle accuse le ministre d’avoir abusé de son pouvoir lorsqu’il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP. La plaignante tentait de faire annuler une condamnation de 2004 à son encontre pour des faits de chantage et d’appels malveillants contre un de ses anciens compagnons.
Selon la quadragénaire, elle faisait l’objet de chantage de la part de Gérald Darmanin. Il lui aurait demandé des faveurs sexuelles contre son appuie auprès de la Chancellerie.
L'autre plainte visant Gérald Darmanin est déposée en février 2018 par une habitante de Tourcoing, comme l'indiquait Planet. Il est accusé de "demandes à caractère sexuelle" en échange d'un nouveau logement. L'affaire a été classée sans suite.