Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement. Depuis plusieurs semaines, les prix semblent en effet stagner... Mais pour combien de temps ? Et vont-ils davantage baisser ?
Les prix ne baisseront pas davantage
Jean-Pierre Favennec, consultant spécialiste de l’énergie interrogé par France Info, est formel, le prix du baril de pétrole ne baissera pas davantage : "Je ne peux pas penser que le prix du pétrole va baisser nettement en dessous de ce niveau (actuel), c’est un prix qui est à peu près satisfaisant pour l’Arabie Saoudite et pour la Russie, donc on peut estimer qu’on est assez proche d’un bon équilibre. Maintenant, le marché pétrolier est tout sauf en situation d’équilibre pour de longue période de temps."
En clair : l'instabilité du marché du pétrole empêche réellement de se projeter sur les prix. Sans compter que la demande internationale de pétrole n'a jamais été aussi forte. En 2023, plus de 100 millions de barils de pétroles ont été vendus chaque jour. Pour 2024, il est donc difficile d'imaginer une baisse de la demande. Ce qui place en position de force les principaux acteurs du marché pour fixer les prix. Une situation à surveiller donc, d'autant que les opérations de carburants à prix coûtant déployées les mois derniers arrivent à expiration.
La fin du carburant à prix coûtant ?
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, les opérations de carburants à prix coûtant mises en place plusieurs grandes enseignes à la rentrée 2023 s'achèvent. Toutefois, en fonction de l'évolution du prix du baril, plusieurs enseignes pourraient prolonger leur action, confirme Intermarché.
Vous l'aurez compris, cette légère stagnation des prix, s'annonce plus comme une petite respiration qu'une situation pérenne. Il s'agit donc de rester sur ses gardes. Un automobiliste, interrogé au micro de France Info, évoque un manque d'alternative à la voiture : "ce qui me choque, c'est que le train soit aussi cher, l'alternative n'existe pas, donc tout est cher finalement".