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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
C'est devenu la nouvelle technique des braqueurs pour dévaliser une boutique sans déclencher les alarmes de sécurité : le brouilleur d'ondes. Les voleurs ont troqué leurs pinces coupantes pour un brouilleur GSM. Comme le montre un reportage de TF1 grâce à ce dispositif, les voleurs peuvent passer à l'action sans se soucier des caméras de vidéosurveillance.
Fléau bien connu des fabricants d'alarme le brouilleur d'ondes sévit depuis une dizaine d'années. À Crolles (Isère), l'entreprise Altratech en utilise légalement pour tester ses propres systèmes. "Ça coûte à peu près 100 euros. C'est illégal, normalement, on n'a pas le droit d'en acheter, mais on le trouve sur internet", affirme Catherine Tribaudot, responsable recherche et développement des systèmes d'alarme Diagral pour TF1.
Concrètement, le brouilleur d'ondes fait écran. "La sirène ne se déclenche pas, les ondes radio qui communiquent entre le détecteur et la centrale sont brouillés. Ils ne peuvent plus communiquer et la sirène ne réagit pas", détaille la spécialiste. Utiliser ou détenir un brouilleur est un délit passible de six mois de prison et 30 000 euros d'amende. C'est la très discrète Agence Nationale des Fréquences (ANFR) qui fait la police sur les ondes. Leur usage étant réservé aux autorités, comme "la Défense nationale, la Sécurité intérieure et le Service public de la justice qui ont par exemple des brouilleurs en prison", détaille Catherine Gabay, sa directrice adjointe pour TF1.
L'an dernier, l'Agence Nationale des Fréquences a dû traiter 1800 cas de brouillage. Cela représente une hausse de 50% en trois ans.
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