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Oublis ou incohérences ? Cédric Jubillar a été mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint" et placé en détention provisoire vendredi 18 juin. Ses avocats ont fait appel de cette décision, démontant un à un les différents arguments avancés par le procureur de la République de Toulouse devant la presse. Après six mois d’enquête, les gendarmes pensent avoir accumulé suffisamment d’éléments pointant vers le mari de Delphine Jubillar, mais ce dernier conteste l’ensemble des accusations.
Affaire Jubillar : les avocats de Cédric jettent le trouble
Les enquêteurs s’étonnent par exemple que la voiture de la jeune femme ait changé de sens durant la nuit et que de la condensation – signe d’une possible présence humaine – ait été repérée à l’intérieur. La couette mise à tourner dans la machine à laver, le podomètre qui n’affiche pas le bon nombre de pas, le portable du mari éteint alors qu’il reste allumé d’ordinaire… Autant d’éléments qui ne pèsent pas lourd pour les avocats de Cédric Jubillar, qui regrettent que d’autres pistes n'aient pas été remontées et notamment celle d’un homme qui aurait avoué le meurtre par texto.
Pourtant, lors de son point avec la presse au milieu du mois de juin, le procureur de la République de Toulouse a rappelé que différentes hypothèses avaient été refermées avant l’interpellation du trentenaire. Il évoquait notamment la piste de "l’amant de Montauban" et celle d’un autre homme dont les avances auraient été repoussées par Delphine Jubillar. Alors qu’ils demandent le placement sous contrôle judiciaire de leur client, les trois avocats de Cédric Jubillar s’étonnent d’un détail dans le procès-verbal, et ils n’ont pas hésité à le faire savoir…
Affaire Jubillar : un oubli dans le procès-verbal ?
Des erreurs dans les procès-verbaux ? Selon les informations du Parisien, "aucun procès-verbal de constatation n’a été dressé par les gendarmes de Cagnac arrivés sur place à 4h50 du matin, le mercredi 16 décembre". D’après le quotidien francilien, "cette formalité n’a été effectuée que plusieurs heures plus tard". Pour les avocats de Cédric Jubillar, rien ne prouve que la voiture de la disparue n’a pas été déplacée entre 4h50 et l’heure du procès-verbal.
Même constatation en ce qui concerne les traces de buée retrouvées sur une des vitres de la voiture. La scène n’ayant pas été "figée" immédiatement par les gendarmes, impossible de savoir "si l’apparition de buée sur la vitre n’as pas été causée par l’un des militaires chargés de fouiller la voiture", ajoute Le Parisien. De quoi jeter le trouble sur les éléments de l’accusation ? Cédric Jubillar va-t-il sortir de prison ? La réponse vient de tomber ce jeudi 8 juillet…
Affaire Jubillar : Cédric Jubillar reste en prison
Cédric Jubillar reste en prison. Les différents éléments avancés par ses avocats n’ont pas permis d’accéder à leur demande de remise en liberté. Comme l’explique La Dépêche, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a décidé du maintien en détention provisoire du principal suspect dans cette affaire.
Elle a suivi les réquisitions de l’avocat général qui avait soulevé mardi 6 juillet "la nécessité de protéger les indices et éléments de preuve", car l’enquête "ne fait que commencer". Il a également évoqué un risque pour la sécurité de Cédric Jubillar, au cœur d’une affaire qui suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.