De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'enquête se poursuit. Une semaine après l'interpellation de Cédric Jubillar, les gendarmes de la section de recherche de Toulouse sont toujours à pied d'oeuvre et poursuivent leurs investigations, à la recherche du corps de Delphine Jubillar. L'espoir de retrouver vivante cette mère de famille de 33 ans a été douché par le procureur de la République de Toulouse vendredi 18 juin, qui a évoqué une "configuration d'homicide conjugal" dans cette affaire.
Affaire Jubillar : un téléphone entouré de mystères
Cédric Jubillar a été mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint" et a été placé en détention provisoire près de Toulouse. Il conteste toute implication dans la disparition de son épouse et son avocat a annoncé qu'il ferait appel de la décision du juge des détentions et libertés. Il reste présumé innocent. Les enquêteurs concentrent désormais leurs recherches autour de Cagnac-les-Mines (Tarn) mais pourraient déployer de nouveaux moyens techniques pour faire toute la lumière sur l'affaire.
Le téléphone portable de Cédric Jubillar semble être un élément essentiel pour les forces de l'ordre, à la fois avant, pendant et après la disparition de sa femme. Avant, il s'agit de savoir dans quelle mesure le trentenaire avait connaissance de la liaison de sa femme. S'il a nié au début de l'affaire, il a confié par la suite avoir eu connaissance de cette relation amoureuse. Pendant la nuit de sa disparition, il s'agit de savoir si Cédric Jubillar s'est déplacé ou s'il a passé d'autres coups de téléphone. Enfin, après la nuit de sa disparition, les gendarmes cherchent avant tout à appréhender son comportement. Il a notamment envoyé un SMS, "j'ai grillé Delphine !" à un de ses contacts le matin du 16 décembre. Ce n'est pas la seule zone d'ombre qui doit encore être expliquée...