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Marcel et Jacqueline Jacob, mis en examen en juin dernier, sont soupçonnés d’être les corbeaux de l’affaire Grégory mais aussi d’avoir participé à l’enlèvement du petit garçon. Ce lundi, plus de deux semaines après son épouse, c’est Marcel Jacob qui a été auditionné près de 8 heures par Claire Barbier, la juge d’instruction en charge de l’affaire.
Au cours de ce très long entretien, le grand-oncle de Grégory a évoqué plusieurs personnes qui pourraient confirmer son alibi du 16 octobre 1984, date à laquelle le garçonnet a été retrouvé pieds et poings liés. Son avocat, Maître Stéphane Giuranna assure avoir réuni "dix témoins" qui peuvent attester de la présence de Marcel Jacob au sein de son entreprise entre 13 heures et 21 heures ce jour-là. "Il aurait dû passer devant au moins quatre bureaux vitrés de la direction : immanquablement, vous vous faites prendre", a ajouté l’avocat comme l’explique 20 minutes.
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Des alibis qui sont loin de convaincre tout le monde
A la mi-novembre, Jacqueline Jacob avait également été entendue sur son alibi. Son avocat, Maître Frédéric Berna avait également évoqué "des témoins" et des "éléments objectifs du dossier", assruant que sa cliente se trouvait à son travail avec son mari au moment des faits.
Si l’affaire s’annonce encore longue – le procureur général a annoncé d’autres nombreux interrogatoires – l’avocat des parents de Grégory, Maître Thierry Moser ne croit pas du tout aux arguments des accusés. Dans Le Monde, après l’audition de Jacqueline Jacob, il avait dénoncé un "rideau de fumée" qui sera levé, selon lui, par le reste de l’instruction.
Il estime que les éléments du dossier entraineront un "renvoi devant la cour d’assise" et assure avoir "confiance dans les investigations".
Vidéo Affaire Grégory: après son épouse, Marcel Jacob entendu par la juge d'instruction