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Mis en examen pour proxénétisme aggravé dans l'affaire du Carlton de Lille, Dominique Strauss-Kahn a été confronté jeudi à une escort-girl. Le point sur ce face-à-face.

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Comme s’est déroulée la confrontation ? Plutôt bien, à en en croire les avocats de Dominique Strauss-Kahn. A l’issue d’une rencontre organisée jeudi par la justice entre l’ancien directeur du FMI – mis en examen pour proxénétisme aggravé dans l’affaire du Carlton – et une escort-girl qui affirme avoir participé à des parties fines en sa compagnie, Me Henri Leclerc a déclaré : "Je peux vous dire que ça s’est passé dans une atmosphère respectueuse et qu’en ce qui nous concerne, nous ne sommes pas mécontents du tout". Invoquant le "secret professionnel", il a ensuite expliqué : "Il y a effectivement eu une confrontation, mais il ne faut pas compter sur moi pour vous dire le contenu de cette confrontation ni ce qui a été dit".

Surnommée Jade, la jeune qui a fait face à DSK assure qu’elle a pris part à des voyages à Washington et en Belgique en compagnie de l’ancien maire de Sarcelles (Val d’Oise). Me Frédérique Baulieu, également conseil de Dominique Strauss-Kahn a, quant à elle, souligné que cette confrontation s’intègre dans le "déroulement normal de l’instruction".


DSK affirme qu’il ignorait qu’elles étaient des prostituées
En tout, onze personnes ont été mises en examen dans l’affaire du Carlton de Lille. Jeudi, Le Figaro révélait des informations selon lesquelles les magistrats en charge de l’instruction de ce dossier soupçonneraient fortement DSK d’avoir eu une place "déterminante" dans les faits qui lui sont reprochés. Selon eux, "il n’aurait pas été un simple bénéficiaire de ces parties fines mais aurait été initié et largement favorisé en toute connaisses de cause la mise en place d’un système fondé sur la complaisance de son entourage immédiat dans le but de satisfaire ses besoins sexuels". Et alors que Dominique Strauss-Kahn a toujours affirmé ignorer que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il a participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées, Me Leclerc a estimé qu’ "il y a une lecture tronquée d’un arrêt déjà incohérent".
 

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