La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
Les chiffres ne mentent pas, expliquent-ils. Chaque jour, partout dans l'Hexagone, des milliers de Françaises et de Français sont testés. Cela fait partie de la nouvelle politique du gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19. Une technique visiblement efficace, affirme le syndicat des biologistes, puisque dorénavant, l'épidémie aurait été vaincue.
Le virus, indique RTL sur la base de l'analyse de ces chercheurs, est "parti". "A peine 1,5% reviennent positifs", note d'ailleurs la radio, en évoquant le faible ratio de contaminés sur l'ensemble des tests menés. "Nous avons des départements aujourd'hui où il n'y a plus de cas positifs", indique François Blanchecotte, président de l'organisme. Et lui de poursuivre : "Ca veut dire que le virus ne circule plus". Il estime d'ailleurs que le confinement aura bien aidé à en arriver là.
"La distanciation est également un facteur protecteur", fait-il savoir sur les ondes de la radio. Force est de constater, ajoute-t-il, que les cas restant en France sont trop disséminés pour permettre une réelle deuxième vague.
Ces chercheurs qui pensent qu'il n'y aura pas de deuxième vague
Plusieurs chercheurs, tous ne s'appelant pas Didier Raoult, estiment en effet que le virus ne devrait pas continuer sa progression au sein de la population française. "Ma thèse, c'est qu'il n'y a pas de deuxième vague", déclarait récemment l'épidémiologiste Laurent Toubiana à l'AFP, dont les propos ont plus tard été repris par La Dépêche. "Ce virus n'est pas un marathonien, c'est un sprinter : il s'épuise très vite, et c'est peut-être notre chance", confirme par ailleurs Jean-François Toussaint, directeur de l'Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport (Irmes).
Mais sur quoi s'appuie un tel raisonnement, résolument différent de celui d'une majorité des personnels médicaux et paramédicaux. "C'est iconoclaste", reconnaît Laurent Toubiana. "Mais pas plus que l'OMS qui dit que le coronavirus peut ne jamais disparaître", poursuit-il. Et son comparse d'ajouter : "Cela se base sur des arguments d'analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie".
Quand a commencé l'épidémie ?
La fin de l'épidémie de coronavirus Covid-19, qui demeure très contestée au sein de la communauté scientifique, ne signifierait pas que le virus aurait été moins actif. Au contraire ! Les chercheurs qui défendent l'idée qu'il n'y aura pas de deuxième vague estiment que la pandémie a commencé bien avant ses débuts officiels.
Certains vont jusqu'à prétendre, comme l'a expliqué Planet, que les premières contaminations au coronavirus en France datent du début de l'automne. A cette époque, la maladie prenait lentement. Elle aurait largement accéléré à la fin du mois de février, mais aurait ensuite commencé à décroître, faute de nouvelles victimes à contaminer.
Compte tenu de l'analyse qu'ils font de la crise sanitaire, ces chercheurs jugent que le confinement décidé par l'exécutif manquait de sens. Ils parlent d'un "procédé extrême", notamment parce qu'il survient d'après eux au terme de la pandémie.
Il y aura bel et bien une deuxième vague, s'inquiètent d'autres experts
"Le virus est autour de nous, circulant beaucoup plus qu'en janvier et février", tranche pour sa part Andrea Ammon, directrice du Centre Européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), dans les colonnes du quotidien anglais The Guardian. "Les gens pensent que c'est fini, mais ça ne l'est pas", poursuit-elle, sans ambages.
Selon elle, une seule question est pertinente et il ne s'agit pas de savoir s'il y aura ou non une deuxième vague. Mieux vaut, explique-t-elle, s'interroger sur l'ampleur de celle-ci et sur quand elle pourrait survenir. Le reste ne permet pas de douter, juge la spécialiste, dont l'analyse rejoint davantage celles des autres instances médicales.