Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Inflation oblige, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) a de nouveau progressé. En mai 2022, rappelle l’administration française sur le site du service public, il a augmenté de 2,65%, ce qui correspond à la hausse de l’indice des prix à la consommation des ménages les plus modestes hors tabac, telle que calculée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Dès lors, le Smic s’établissait donc à 1 645,58 euros mensuels brut le premier mai. En net, cela représente 1 302,64 euros. L’augmentation correspond, elle, à 34 euros supplémentaires par mois. Une bonne nouvelle pour toutes les Françaises et tous les Français rémunérés au Smic, certes, mais qui ne manquera pas d’impacter aussi les autres, informe Le Figaro sur son site.
Dans les faits, toute hausse du Smic a des conséquences sur la pension des assurés ; ainsi que sur celle des futurs retraités. Et pour cause ! Le salaire minimum interprofessionnel de croissance sert de valeur standard dans bien des calculs. C’est elle qui permet, par exemple, de déterminer quels retraités auront droit ou non au minimum contributif. Il s’agit, rappelle Previssima sur son site, du seuil en dessous duquel la pension ne peut pas tomber. Les assurés qui en bénéficient voient donc leurs revenus gonfler d’autant que nécessaire. Il faut bien préciser que l’intégralité de la rémunération est prise en compte dans le calcul.
Hausse du Smic : quel impact sur la retraite minimum ?
Le minimum contributif, contrairement au minimum vieillesse, n’est pas attribué à compter de 65 ans. Tout individu ayant droit à une pension de base à taux plein et ayant liquidé l’intégralité de ses droits peut y prétendre. Pour autant, il ne peut pas ramener le montant de la pension globale au-dessus d’un certain plafond… calculé, précisément, sur la base du Smic. Dans les faits, poursuivent nos confrères, il a été revalorisé de 2,65%. Il passe donc de 1 269 à 1 302,64 euros.
Hausse du Smic : les autres impacts à connaître sur la retraite
Dans les faits, poursuit Capital, la hausse du Smic entraîne aussi des impacts sur la pension des prochains retraités. Cela s’explique par le fait que le montant du salaire minimum interprofessionnel de croissance sert de référence au calcul relatif à l’acquisition des trimestres de retraites.
Quiconque espère valider un trimestre doit être payé au moins 150 fois le Smic horaire dans l’année. Pour les Françaises et les Français payés au Smic, ce n’est pas un problème : leur rémunération augmente aussi vite que ne le fait le plafond. Dans la pratique, cependant, un certain nombre de travailleurs (qui exercent à temps partiel, par exemple), sont parfois moins bien rémunérés - ou le deviennent après une hausse de telle nature. C’est eux qui doivent s’inquiéter de la bonne validation de leurs droits à la cessation d’activité.
Hausse du Smic : quid de ces patrons qui se rémunèrent en dividendes ?
Le mensuel spécialisé en économie ne s’attarde pas seulement sur les travailleurs précaires : ils constituent, de fait, le cas le plus évident d’actifs dont la retraite pourrait être mise à mal par une augmentation du Smic comparable à celle évoquée jusqu’à présent. Pour autant, ils ne sont pas les seuls ! Certains patrons de grandes entreprises doivent aussi faire attention.
Il s’agit cette fois de tous ceux qui, pour éviter l’impôt sur le revenu, ne se payent pas plus que nécessaire en salaire pour valider leurs trimestres. Le coeur de leur rémunération provenant de dividendes, ils profitent de la flat tax instaurée par Emmanuel Macron. Mais il faudra tout de même aller réhausser le montant de leurs émoluments…