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Savez-vous à quelle retraite vous aurez droit ? Le montant de cette dernière peut varier de façon très conséquentes en fonction de divers critères, parmi lesquels l’âge de départ à la retraite, le ratio entre la durée de cotisation nécessaire pour prétendre au taux plein (laquelle dépend elle-même de l’année de naissance de l’assuré) et celle affichée au moment de la liquidation des droits… Sans oublier, bien évidemment, les revenus perçus tout au long des vingt-cinq meilleures années de la carrière (ou des six derniers mois, dans le cadre de la fonction publique).
Comme a pu l’expliquer l’administration sur le site du service public, la formule exacte de calcul est la suivante : “Revenu annuel moyen x Taux de la pension x (Durée d’assurance du salarié au régime général limitée à la durée d’assurance maximum selon l’année de naissance / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein”). Pour rappel, les générations qui partent aujourd’hui à la retraite sont nées au début des années 1960. Elles doivent donc afficher 167 trimestres au moins pour pouvoir bénéficier d’une pension complète.
Quelle retraite pour 20 trimestres cotisés ?
S’ils ne sont pas en mesure de le faire, il leur faudra donc composer avec une pension “proratisée”, c’est-à-dire réduite en fonction du temps cotisé. Un travailleur n’ayant acquis que 20 trimestres au cours de sa carrière tombe mécaniquement dans cette situation.
En théorie, chaque trimestre manquant impose une minoration de 1,25% du montant total de la pension. Il en manque, en l'occurrence, 157. La pension de retraite d’un tel travailleur devrait donc être amputée de 196,25% de son montant… s’il n’existait pas des mécanismes de protection. Le malus ne peut, en effet, excéder un quart de la rémunération finale. En outre, passé 65 ans, une telle situation ouvre droit au minimum vieillesse, aujourd’hui appelé ASPA. Il porte les revenus des bénéficiaires 906,81 euros par mois mais ne peut pas dépasser ce palier.