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C'est un dispositif méconnu, certes, mais qui séduit de plus en plus de monde. La retraite progressive engrange toujours plus d'adeptes, rapporte Le Monde, qui se base sur les chiffres tout juste dévoilés par le régime général. En tout et pour tout, en 2019, 13 285 futurs assurés ont opté pour ce mode de départ. Cela représente un bon de 22% par rapport à l'année précédente, soit 2 461 personnes de plus. C'est une première bonne nouvelle : le procédé séduit donc davantage que par le passé, au point de cumuler 2% des départs total de l'année écoulée.
En pratique, ce mécanisme permet à celles et ceux qui le souhaitent de profiter de leur pension de retraite avant même de mettre un terme à leur activité professionnelle.
Cependant, cela implique néanmoins de ne travailler qu'à temps partiel. Par ailleurs, insiste le quotidien du soir, il ne faut pas espérer toucher le montant total de la somme à laquelle il serait normalement possible de prétendre. Néanmoins, la retraite progressive présente un autre atout, et pas des moindre : chaque travailleur continue d'acquérir des droits en vue de son départ total. Des trimestres, pour le régime général actuel, qu'Emmanuel Macron entend cependant modifier. Des points, dans le cadre du régime complémentaire Agirc-Arrco.
Retraite progressive : comment est calculé le montant de pension auquel vous aurez droit ?
Quiconque opte pour un départ à la retraite progressif peut donc bénéficier d'un montant partiel de sa pension, versé chaque mois en complément de ses revenus. Cette somme, indique le site du service public, est avancée par l'Assurance retraite du régime général de la Sécurité sociale. Elle est calculée en fonction des droits à pension acquis au dernier jour du trimestre civil précédent la date de départ. Elle dépend également de la "durée de votre ou vos activité(s) à temps partiel".
Attention, cependant, ce montant peut aussi faire l'objet d'une décote, qui ne dépassera pas 25%, si le demandeur n'a pas assez de trimestre pour prétendre au taux plein. Du reste, le calcul vise à compenser les revenus perdus par le temps partiels : un travailleur à mi-temps touchera donc 50% du montant de sa pension.
Pour autant, si cette hausse peut être perçue comme positive elle n'est pas la seule bonne nouvelle dont il faut parler !
Retraite progressive : le gouvernement renonce à la rendre moins attractive
Avant l'arrivée du coronavirus, qui a nécessité la mise sous cloche de tout le pays, Emmanuel Macron et sa majorité étaient engagé dans ce qui semblait à ce moment être l'un des combats décisifs du quinquennat : la réforme des retraites. Si le gouvernement a fini par décidé de la mise arrêt de tous les projets en cours au moins jusqu'au terme de la crise, l'exécutif ont tout de même eu le temps de parler de la retraite progressive. Les nouvelles ont de quoi rassurer les intéressé(e)s, rapporte Capital.
A l'origine, le projet de réforme relevait à 62 ans l'âge minimum de départ en retraite progressive. Mais après réflexion, le gouvernement a décidé de déposer un amendement afin que l'âge initial, fixé à 60 ans, soit maintenu "pour les assurés remplissant une condition de durée d'assurance telle que prévue pour la retraite minimale".
Comment demander la retraite progressive ?
Pour bénéficier de ce dispositif, il importe cependant de remplir un certain nombre de conditions. Dans un premier temps, il faut être âgé d'au moins 60 ans, rappelle le site du service public, mais ce n'est pas tout. Il est aussi essentiel de pouvoir "justifier d'une durée d'assurance retraite d'au moins 150 trimestres, tous régimes de retraite obligatoires confondus". Il faut aussi "exercer une ou plusieurs activité salariées à temps partiel représentant une durée de travail globale comprise entre 40% et 80% de la durée de travail à temps complet".
Attention, cependant, il n'est pas possible d'invoquer ce mécanisme pour les cadre au forfait-jours, les mandataires sociaux, les dirigeants de société, les artisans taxis affiliés à l'assurance volontaire ou les VRP.