La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Quelles sont les craintes des futurs retraités ? Publiée ce lundi 7 février, la vingtième édition du baromètre "Les Français, l’épargne et la retraite" dévoile les principales craintes des futurs retraités. Cette enquête réalisée par l’Ipsos pour le compte du Cercle des Épargnants révèle aussi que l’inquiétude des actifs quand ils pensent à leur propre retraite reste majoritaire avec 58% d’actifs inquiets, même si elle diminue fortement (-15 points en trois ans). 37% d’entre eux sont "tout à fait inquiets", tandis que 21% sont "plutôt inquiets" au sujet de leur future retraite. Quant aux raisons de leurs inquiétudes, si le manque d’argent est toujours la principale crainte des futurs retraités, les confinements successifs semblent avoir exacerbé d’autres inquiétudes telles que la solitude ou le changement de rythme de vie.
Parmi les six principales inquiétudes des actifs à l'idée de leur départ à la retraite, on retrouve :
- Le manque d’argent (81%)
- La crainte d’un changement de rythme de vie (46%)
- La solitude, la peur de ne pas avoir assez de monde (43%)
- La crainte de se sentir moins utile (42%)
- La peur de l’ennui (34%)
- La crainte de se retrouver en tête à tête avec son conjoint (24%)
65% des actifs épargnent en vue de leur retraite
On retrouve dans ce baromètre d’autres informations venant conforter cette peur de manquer d’argent à la retraite des actifs. 65% des personnes actives interrogées assurent épargner en vue de leur retraite. C’est +9% par rapport à 2020. Dans le détail, les non-retraités sont 16% d’actifs à assurer épargner très régulièrement, 11% à réalider des versements annuels et 38% à épargner quand c’est possible. Ils ne sont que 35% à ne pas épargner du tout en vue de leur retraite. D’ailleurs, selon l’enquête Ipsos, un tiers des actifs (34%, +7 points en deux ans) envisagent de continuer à travailler après avoir assez cotisé pour percevoir une retraite à taux plein. Le financement des retraites demeure d’ailleurs en tête des priorités pour 59% des Français, devant l’assurance maladie (47%), la dépendance (28%) et les complémentaires santé (27%).
Outre l’argent, les motivations à poursuivre une activité professionnelle sont également la volonté de garder un lien social pour mieux gérer ce changement de vie. Les non-retraités interrogés sont en effet 74% à vouloir continuer à travailler après la retraite afin de disposer d’un revenu complémentaire. 45% souhaitent maintenir une activité professionnelle afin de conserver des liens sociaux et des relations professionnelles. Concernant l’âge à partir duquel il faut commencer à épargner pour préparer sa retraite, les futurs retraités estiment qu’il faut commencer à l’âge de 42 ans pour l’aspect financier et à 49 ans pour ce qui concerne l’organisation du temps libre.
Quels interlocuteurs pour préparer sa retraite ?
Si les caisses de retraite et la sécurité sociale demeurent les interlocuteurs privilégiés des Français pour préparer leur retraite, à moyen terme, ils sont de plus en plus nombreux à s’en détourner. Selon l’enquête réalisée par l’Ipsos pour le compte du Cercle des Épargnants, 44% des actifs font appel à la Caisse de retraite ou la Sécurité sociale,18% sollicitent leur banquier et 15% leur employeur. 12% des personnes interrogées font quant à eux appel à un conseiller en gestion de patrimoine indépendant.