Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
S’informer sur vos droits à la retraite peut vous permettre d’éviter les pièges, mais aussi de saisir des opportunités. Toute décision doit être cependant mûrement réfléchie, car elle peut avoir des répercussions tout au long de votre retraite, et peut donc être, selon les cas, lourdes de conséquences. La mesure de surcote et de décote de l’Agirc-Arrco fait partie des éléments sur lesquels il est primordial de se renseigner, avant de liquider vos droits à la retraite. Après avoir vérifié votre relevé individuel de carrière via votre compte personnel sur le site de l’Assurance retraite et estimé votre future pension par le biais du simulateur M@rel, évaluez les différentes possibilités qui s’offrent à vous : partir en anticipé (en étant conscient des répercussions, partir au taux plein ou continuer à travailler, tout en vous constituant une épargne retraite à côté.
Car, si atteindre le taux plein sur le régime de base vous permet de ne pas souffrir de décote, cela n’est pas pour autant pas suffisant pour échapper au malus de 10% de l’Agirc-Arrco. Explications.
Retraite à taux plein : une minoration appliquée par l’Agirc-Arrco à tous les nouveaux retraités
Pour réduire les difficultés financières rencontrées par les complémentaires, l’Agirc-Arrco a instaurée une pénalité de 10%, applicable à tous les nouveaux retraités remplissant les conditions du taux plein. Cette décote, appelée "coefficient minorant" est déduit de votre pension de retraite Agirc-Arrco durant 3 ans. Objectif de la mesure : vous inciter à travailler plus longtemps.
Une astuce méconnue (mais non sans conséquence), peut vous permettre de contourner cette règle. La voici.
Malus Agirc-Arrco : partez avant le taux plein pour le déjouer
Première solution pour échapper à la pénalité, voire d’obtenir un bonus, est sans surprise, de repousser son départ d'au moins un an, explique Didier Pensec, expert à l’Agirc-Arrco, au magazine Notre Temps.
Toutefois, dans l'autre sens, le raisonnement est aussi valable. En partant à la retraite un trimestre avant d’obtenir le taux plein, vous échappez cette décote de 10 %. "S’il vous manque un trimestre pour le taux plein, vous subissez un abattement définitif de 1% de l’Agirc-Arrco et de 1,25% au régime de base", rappelle le magazine.
Cette solution est-elle pour autant avantageuse ? Veillez à bien calculer la différence de gain entre les deux options. Car la décote de 10% ne s'applique que sur 3 ans.
Comment bénéficier par ailleurs d'une surcote ?
Retraite complémentaire : comment obtenir une surcote ?
"L’essence même du dispositif a été d’inciter les assurés à différer leur départ en retraite", détaille Didier Pensec, expert à l’Agirc-Arrco dans les colonnes de Notre Temps.
Comme indiqué précédemment, vous ne subissez pas la décote si vous poursuivez votre activité une année de plus. Pour profiter d’un bonus durant un an, allant de 10 à 30%, vous devez cependant décalez respectivement la liquidation de votre retraite complémentaire de deux, trois ou quatre années.