Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La retraite n’étant pas considérée comme un revenu d’activité, elle fait l’objet d’une fiscalité particulière. En effet, rappelle le site spécialisé La Retraite en Clair, la rémunération brute des retraités - laquelle est généralement constituée de la pension, pour l’essentiel - est globalement moins taxée que ne peuvent l'être les salaires. Bien sûr, poursuivent nos confrères, les premiers et les seconds paient globalement le même impôt sur le revenu. Mais l’imposition des actifs comme celle des retraités ne s’arrête pas à ce seul mécanisme…
Il faut aussi payer la Contribution sociale généralisée (CSG), qu’Emmanuel Macron avait tenté d’alourdir pour les retraités. Ceci étant, comme a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet, ce sont encore les travailleuses et les travailleurs qui la supportent le plus. Il y a aussi les charges sociales, dont les retraités s’acquittent globalement moins que les autres. Mais tout cela est-il véritablement étonnant, quand on sait que le revenu à la retraite est mécaniquement moins important que ce que l’on touchait à l’époque de la vie active ?
Les retraités ont-ils droit à des réductions d’impôts ?
Taux de remplacement oblige, personne ne peut prétendre à des revenus comparables à ceux perçus pendant la vie active, une fois passée la cessation d’activité. Et si, statistiquement parlant, les retraités apparaissent moins précaires que ne peuvent l’être le reste des actifs, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas de mal à joindre les deux bouts. Certains peinent par exemple à régler leurs impôts. D’autres, en revanche, peuvent chercher à optimiser le poids de leur fiscalité.
Dans un cas comme dans l’autre, il existe des méthodes pour limiter l’impôt à payer une fois à la retraite. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama en conclusion de cet article.