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Le deuxième cycle des concertations sur la réforme des retraites s’apprête à s’ouvrir. Le sujet est toujours aussi brûlant et suscite des réactions de toutes parts. Ce projet controversé avance cependant petit à petit et devrait être soumis au débat parlementaire au début de l’année 2023.
Pour l’heure, si certaines zones d’ombres persistent, le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion Olivier Dussopt s’est confié dans un entretien aux Echos le lundi 14 novembre sur plusieurs points. Il s’est notamment exprimé sur les pensions de retraite et a dévoilé le montant minimum que la réforme devrait mettre en place.
Réforme des retraites : le montant minimum des pensions envisagé par le gouvernement
Le gouvernement souhaite ainsi "aller au-delà de 1 100 euros" de "retraite minimum pour une carrière complète", a-t-il indiqué. "Au vu de l’inflation et de la revalorisation du Smic, nous comptons aller autour des 85 % du Smic net". Aujourd’hui, cela reviendrait à environ 1 130 euros a affirmé le ministre.
Selon lui, le principe serait de créer un "écart suffisant entre le minimum vieillesse (953 euros pour une personne seule aujourd'hui) et la retraite minimale, afin de valoriser le travail". Cela devrait ainsi permettre à "environ 25% des nouveaux retraités, et plus souvent des femmes, d'avoir une pension plus élevée", développe-t-il.
Cette mesure viendrait confirmer l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron de passer le montant minimum de pension pour une carrière complète à plus de 1 100 euros. Mais ce n’est pas le seul sujet sur lequel s’est penché le ministre, puisqu’il a également dévoilé les régimes spéciaux qui devraient être concernés par la réforme à venir.
Réforme des retraites : quels seront les régimes spéciaux concernés ?
Auprès de nos confrères, le ministre du Travail a détaillé les différents régimes spéciaux qui devraient être impactés par la réforme des retraites. "Ceux des industries électriques et gazières, de la RATP voire celui de la Banque de France", a-t-il notamment cité, tout en excluant certains régimes tels que ceux des marins ou des danseurs de l’Opéra de Paris et de la Comédie française.
Pour les régimes spéciaux concernés, Olivier Dussopt a expliqué que le gouvernement privilégie "la clause du grand-père, sur le modèle de la SNCF, qui a fermé l’accès au régime spécial pour les nouveaux agents."
L’ancien maire d’Annonay s’est aussi confié sur le décalage de l’âge de départ en retraite progressive et sur l’importance de l’emploi des séniors dans la réforme.
Réforme des retraites : l’âge de départ en retraite progressive décalé ?
Sur le décalage de l’âge de départ en retraiteprogressive, aujourd’hui fixé à 60 ans, le ministre du Travail révèle que "quand on décale l'âge d'ouverture des droits, il est logique que les paliers soient décalés d'autant".
Cependant, il précise tout de même que le gouvernement ne prévoit pas de "décaler l’âge de suppression de la décote qui est à 67 ans", ni de "modifier les bornes d’âge qui permettent un départ à la retraite à taux plein pour les assurés invalides ou inaptes à 62 ans et pour les travailleurs handicapés à 55 ans".
"Pas un euro de cotisation retraite ne financera autre chose que les retraites" a-t-il par ailleurs déclaré à nos confrères, alors qu’il était interrogé sur le fléchage des économies réalisées. Il a tout de même ajouté qu’en favorisant l’emploi des séniors, la réforme des retraites pourrait générer davantage de recettes fiscales et sociales pour les autres branches de la Sécurité sociale, note BFMTV.