Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Résidence principale
° J’achète ma résidence principale pour éviter des fins de mois difficiles. Selon l’INSEE, près de 60% des français étaient propriétaires de logement à la fin 2014. Pourquoi pas vous ? Cette épargne forcée vous permettra de ne pas payer de loyer une fois à la retraite.
Dans la mesure du possible, mieux vaut acheter un bien vers la quarantaine afin de l’avoir remboursé au moment où l’on quitte la vie active. Une fois dans ses meubles, on ne risque plus grand chose, l’appartement ou la maison acquis pouvant éventuellement être cédé en viager occupé si on cherche un complément de revenus.
PEA
° J’ouvre un PEA pour toucher une rente défiscalisée. Même si un placement direct en actions ne vous tente pas, vous pouvez recourir à des Sicav ou à des fonds communs de placement pour placer une partie de votre épargne sur un PEA.
La performance sera proportionnelle à la prise de risque que vous êtes prêt à pendre. Selon une récente étude de l'AMF et malgré les krachs, un investissement réalisé en actions françaises et conservé sur une durée de vingt-cinq années (1988 - 2013), a procuré un rendement réel moyen de 5,81% à son détenteur à condition que celui-ci ait réinvesti ses dividendes.
A l’approche de la retraite, la transformation du PEA en rente viagère est exonérée d'impôt sur le revenu si le Plan a été conservé 8 ans. La rente est seulement soumise aux prélèvements sociaux (15,5%) sur l'ensemble des gains nets.
PERP
Je contracte un PERP pour diminuer mes impôts. Le Plan d’Epargne populaire permet de diminuer votre facture fiscale à l’approche de la retraite. Il s'agit d'un produit d'assurance, ouvert à tous.
Sa finalité est de procurer un complément de retraite sous forme de rente viagère lors de la liquidation de la pension d'un régime obligatoire d'assurance sociale.
Les versements individuels sur le PERP sont déductibles de l'impôt sur le revenu dans limite du montant le plus élevé entre : 10% des revenus de l'année précédente, dans la limite de 30.038 euros de primes maximum ; ou 10% du PASS (plafond annuel de la Sécurité sociale), soit 3861 euros (2016).
La rente versée au dénouement du Perp est imposée selon les règles applicables aux retraites.
SCPI
° J’achète des SCPI pour doper ma pension de retraite. En achetant des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), vous investissez dans l’immobilier en évitant les soucis de gestion. Votre épargne est placée en immeubles : bureaux, logements, commerces, locaux d’activité, etc. Vous percevez des loyers proportionnels au nombre de parts que vous détenez.
Le talon d’Achille de ce placement est le montant des frais de souscription (de 3 à 12% selon les cas). Il faut conserver les parts une dizaine d’années pour les amortir. En contrepartie, vous profiterez d’une rentabilité élevée : en 2015, les SCPI investies dans l’immobilier d’entreprise ont donné un rendement moyen de 5,08%. Le prix des parts a progressé de 0,54%, ce qui porte la performance globale à un peu plus de 5,5%. Pas si mal à une période où les fonds en euros des contrats d’assurance vie servent difficilement plus de 2%.
Contrat article 83
° Je profite des avantages d’un contrat article 83. Si vous avez la chance de travailler dans une entreprise ayant mis en place un contrat d’assurance retraite collectif, profitez en : chaque salarié bénéficiaire dispose d'un compte individuel alimenté par les cotisations obligatoires versées par l'entreprise. Ces cotisations ne sont pas soumises à l'impôt sur le revenu dans la limite de 8% du salaire annuel brut plafonné à 8 Plafonds Annuels de la Sécurité Sociale (PASS).
Les versements de l’employeur peuvent être complétés par ceux du salarié. Ils sont déductibles du revenu imposable (dans certaines limites). Une fois le salarié à la retraite, la rente s'ajoute aux pensions des régimes obligatoires, et bénéficie du même régime fiscal et social.