De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rentrée 2018 : une lueur d’espoir pour certains retraités ?
Dimanche dernier, le Premier ministre Édouard Philippe a fait une annonce choc. Il a, en effet, indiqué que les allocations familiales, l'aide personnalisée au logement, ainsi que les pensions de retraites ne seraient, en fin de compte, revalorisées qu’à hauteur de 0,3 % en 2019 et en 2020. Soit un taux qui se situe bien en deçà de l'inflation. Seulement voilà, le taux en question pourrait être à l’origine d’une perte de revenus pour les retraités portée à plusieurs centaines d’euros chaque année selon les profils. Ce, compte tenu de la désormais tristement célèbre désindexation de l’inflation.
Une conjoncture économique qui tombe mal à l’heure où bon nombre de retraités doivent déjà composer avec la hausse de la CSG. Pour autant, dans ce marasme de mauvaises nouvelles, une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les personnes ayant quitté la vie active et qui perçoivent de très petites pensions.
Rentrée 2018 : les plus petites pensions mieux revalorisées
Tel que le souligne BFMTV, il semblerait que les plus hautes sphères étatiques soit finalement enclines à étudier la possibilité d'une "modulation" de l'évolution des pensions de retraites en fonction de leur niveau.
C’est, tout du moins, ce qu’a laissé présager le chef de file des députés LREM Richard Ferrand : "Le Parlement et notre majorité ont un rôle à jouer pour voir aussi comment pourraient être envisagées - c'est à l'étude, c'est une proposition - des modulations selon le niveau de retraite que l'on a : avoir 4 000 euros de retraite c'est pas pareil qu'avoir 1 200 euros. Donc il faut que l'on regarde ça", a-t-il concédé sur CNews.
Et de poursuivre : La progression de la pension serait "moins, pour ceux qui ont des retraites élevées, que 0,3 %, et un peu plus pour ceux qui ont des petites retraites".
Rentrée 2018 : le rachat de trimestres toujours déductible
Avec le prélèvement à la source, un doute pesait sur la fiscalité de ce que l’on appelle : le rachat de trimestres. Comprenez : le fait, pour un actif aspirant à améliorer le montant de sa future pension, de racheter jusqu’à 12 trimestres de cotisations, soulignent Les Echos. Une opération qui a un coût (élevé) mais qui se révèle intéressante sur le plan fiscal. De fait, dans l’absolu, les sommes versées pour effectuer un rachat sont déductibles de vos revenus imposables.
Le fait est qu’avec le prélèvement à la source, le rachat en question aurait pu se voir délesté de cet avantage fiscal. En cause : les impôts sur les revenus 2018 qui se trouvent neutralisés par un crédit d’impôt modernisation recouvrement (CIMR).
La bonne nouvelle tient au fait que, pour tenir compte de cette situation bien spécifique, l’Assurance retraite a donc décidé en juillet dernier d’autoriser les assurés ayant effectué des rachats de trimestres cette année à différer leur règlement jusqu’au 31 mars 2019. Ce qui, au final, leur donnera la possibilité de déduire les montants versés l’année prochaine de leurs revenus imposables de 2019.
Rentrée 2018 : un abattement fiscal si vous adoptez un animal
Pour le coup, il n’est, pour l’heure, question que d’une proposition... Une proposition qui émane de Béatrice Descamps. Cette députée UDI a, en effet, déposé le 30 mai dernier un texte de loi co-signé par 57 intervenants tous bords politiques confondus. Leur ambition ? "Renforcer la lutte contre l'abandon d'animaux domestiques" en activant deux mécanismes. D’une part, en envisageant de frapper au niveau du portefeuille les maîtres ayant abandonné leurs animaux, souligne Capital. D’autre part, en encourageant l’adoption grâce à un système d’abattement fiscal. Techniquement, ces propositions – si elles sont votées – concerneraient tous les contribuables.
Mais si le fait d’adopter un chien ou un chat peut, au-delà de la bonne action que vous effectuez, vous permettre d’alléger quelque peu votre imposition une fois l’heure de la retraite venue, il serait regrettable de ne pas prendre en considération cet avantage.
Un texte qui pourrait faire passer à quatre ans de prison et 60 000 euros d’amende les peines encourues par les propriétaires d’animaux peu scrupuleux et qui, si tout se passe comme prévu, devrait être examiné en décembre prochain.