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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
"Rangez vos affaires, sortez une feuille et prenez un crayon". On a tous entendu au moins une fois cette phrase fatidique durant notre scolarité, signifiant l’heure d’un contrôle surprise… Ou plutôt de la dictée. Une épreuve tant redoutée notamment pour le passage du certificat d’études primaires.
Instauré en 1866 par Victor Duruy, à cette époque ministre de l’Instruction publique sous le Second Empire, le CEP était un examen destiné aux écoliers. Test réalisé à la fin de l’école primaire, il permet d’évaluer les connaissances de l’élève afin de valider son entrée au collège. Il sera ensuite supprimé avant d’être remplacé par le brevet des collèges en 1989 par le ministre Lionel Jospin.
Parmi les nombreuses matières à passer pour décrocher le certificat d’études primaires, la langue française avait une place majeure. De l’expression orale à la lecture sans oublier l’écriture, cette dernière s’articulait autour d’une rédaction écrite et d’une dictée. Pour cette épreuve, le texte est d’abord lui à haute voix une première fois, puis dicté aux élèves et enfin relu une dernière fois.
Orthographe, grammaire, conjugaison, lexique, ponctuation… Rien n’est épargné et chaque élève doit veiller à la bonne pratique de la langue française. Mais, avez-vous encore le même niveau de français qu’au collège durant votre jeunesse ? Auriez-vous obtenu le même score si vous repassiez l’épreuve de la dictée ?
À titre d’exemple, lors de l’examen de CEP en 1960, les élèves ont été soumis au texte de l’auteur André Theuriet, avec Sous-bois, tiré de la nouvelle L’automne dans le bois (1878). À votre stylo ou votre clavier, faites le test et répondez aux 10 questions de français dans notre diaporama.
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