Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon… Tout ou partie des candidates et des candidats à l’élection présidentielle se sont désormais prononcés sur la question de la succession. En vérité, il n’y a guère que Nathalie Arthaud, Jean Lassalle ou Philippe Poutou qui n’ont pas montré grand intérêt pour de telles questions. Même Nicolas Dupont-Aignan, qui brigue une fois de plus les plus hautes fonctions du pays, a proposé quelques transformations en la matière ; en témoignent son site et son programme.
Il faut dire que le sujet passionnait les électeurs… jusqu’au début de l’intervention militaire Russe sur le sol Ukrainien. La guerre, assez mécaniquement, a bouleversé le cours des débats et le choix des sujets abordés. Il n’empêche ! A en croire l’économiste Philippe Crevel, qui s’exprimait récemment dans nos colonnes, l’intérêt des contribuables pour cette thématique n’est pas prêt de diminuer. Dès lors, il paraît assez attendu de voir certains promettre monts et merveilles… Et ce alors même que certains engagements ne seront pas tenables ; s’ils ont seulement un impact sur le quotidien de tout un chacun. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Les problèmes de l’héritage en France
Le Conseil d’Analyse Économique (CAE), un organisme chargé de conseiller Matignon sur les grandes orientations économiques à observer pendant la mandature, remettait récemment un rapport à Jean Castex. Celui-ci, dont Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de parler, évoquait les problèmes engendrés par le modèle de transmission à la française. Les experts craignent, en effet, l’avènement d’une société d’héritiers où l’essentiel du patrimoine national est concentré entre les mains de quelques-uns. Ils appellent à une réforme de ce système.