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Alain Juppé a changé de position. Alors que depuis l’éclatement de l’affaire dite Penelope Fillon, il avait toujours refusé d’être le "plan B" du candidat élu lors de la primaire de la droite et du centre, le maire de Bordeaux a récemment changé d’avis. En cause : l’allocution de François Fillon mercredi depuis son QG au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait probablement mis en examen dans quelques jours et que, malgré tout, il maintenait sa candidature. Une annonce ponctuée de critiques très virulentes à l’égard de la justice qui aurait laissé un goût amer à Alain Juppé. Il a eu un "haut-le-cœur" en entendant que son ex-rival mettre en cause les magistrats, rapporte un de ses amis au Parisien.
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Effaré par les propos de François Fillon et inquiet des conséquences que le maintien de sa candidature aura sur la présidentielle et leur famille politique, Alain Juppé serait donc "prêt" à revenir, écrit le journal. "Je ne me défierai pas, aurait-il confié à son entourage. Cette situation ressemble à un suicide collectif". Pour autant, pas question pour lui de brusquer les choses. Aussi, aurait-il décidé d’œuvrer dans l’ombre, au moins dans un premier temps. Le maire de Bordeaux aurait ainsi donné son feu vert pour que ses soutiens préparent le terrain et récoltent des parrainages. Les candidats déclarés ou pas ont en effet jusqu’au 17 mars pour réunir les 500 parrainages indispensables. Plusieurs ténors des Républicains auraient été chargés de les collecter pour lui. "On les garde et on attend pour le moment, assure un membre de l’institution au quotidien. Si nous dépassons le fameux seuil de 500, nous lui demanderons s’il souhaite se présenter".
Mais si Alain Juppé se prépare en coulisses, sur scène, François Fillon maintient qu’il ne lâchera rien. "Vous avez devant vous un combattant. Que celle et ceux qui ont du cran se lèvent ! (…) Je vous le redis : je n’ai pas l’intention de me coucher", a-t-il déclaré jeudi soir lors d’un meeting à Nîmes.
En vidéo – L’Opération Juppé est lancée