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Dimanche 7 mai, si le visage de Marine Le Pen s'était affiché sur les écrans à 20 heures, un "plan secret" était prévu, révèle L'Obs. Les pouvoirs publics avaient en effet anticipé une flambée des actes de violences de la part de l'ultra-gauche si la présidente du FN avait été élue.
Le magazine fait cette révélation en s'appuyant sur deux notes confidentielles et sur trois sources "au sein du gouvernement sortant et d'institutions d'Etat".
L'alerte concernant une multiplication des violences à venir a d'ailleurs été donnée dès la veille du premier tour. "Des mouvements d'extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux" en cas de second tour Le Pen-Mélenchon, indique une note confidentielle rédigée par les services de renseignement en collaboration avec la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), et révélée par Le Parisien en avril dernier.
Bernard Cazeneuve, Premier ministre de transition ?
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Une seconde note de la DCSP est remontée jusqu'à l'exécutif avant le second tour, selon L'Obs. Elle signale une "augmentation", dans l'entre-deux tours, des "violences pyrotechniques" et des "engins constitués de pétards et de mitraille, destinés à provoquer des dégâts chez les forces de l'ordre", laissant présager aux autorités un déferlement de violences si Marine Le Pen était élue.
Sur le plan politique, une parade aurait été imaginée. En effet, Bernard Cazeneuve n'aurait pas exclu, en privé, l'hypothèse de rester à Matignon jusqu'aux législatives afin d'assurer une forme de stabilité. Le Premier ministre se serait soumis à un vote de confiance des députés pour légitimer cette "cohabitation forcée" et gérer la "crise". Selon L'Obs, l'exécutif aurait craint "qu'un nouveau ministre de l'Intérieur, éventuellement inexpérimenté, prenne ses fonctions dans un tel contexte de crise." Cependant, "ce scénario n'a jamais été évoqué", avaient démenti en avril les conseillers de Bernard Cazeneuve auprès du Figaro .
"Un acte d'hostilité à la souveraineté du peuple" estime Louis Aliot
Si un tel dispositif de cohabitation a été envisagé au sommet de l'Etat, cela constitue un "acte d'hostilité à la souveraineté du peuple", a estimé Louis Aliot, au Figaro. "Cela aurait été une première, a ajouté le vice-président du FN, et aurait évidemment posé un problème majeur pour Marine Le Pen en position de chef des Armées. C'est d'ailleurs pour cette raison que cette idée me semble inimaginable."
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