De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au lendemain du rassemblement au Trocadéro (Paris) pour soutenir François Fillon, Alain Juppé a une nouvelle fois confirmé, ce lundi, qu'il ne serait pas un candidat de substitution à la présidentielle.
"Pour moi, il est trop tard"
Lors d'une allocution à Bordeaux, dont il est le maire, il a fait savoir qu'il ne pouvait pas être candidat à la présidentielle. "Je ne suis pas en mesure aujourd'hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d'un projet fédérateur", a estimé Alain Juppé. "C'est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat", a-t-il ajouté, confiant toutefois avoir hésité devant les sollicitations de sympathisants.
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"Je n'incarne pas le renouvellement", a poursuivi l'ex-candidat à la primaire droite, selon qui "cette aspiration semble plus forte que le besoin d'expérience". "Pour moi, il est trop tard, mais il n'est évidemment pas trop tard pour la France", a-t-il estimé, ajoutant avec un brin d'ironie : "Je remercie ceux qui après avoir vivement critiqué ma ligne et mon projet trouvent en moi un recours." "Je ne me priverai pas d'exprimer mon point de vue à celui qui portera les couleurs de la droite et du centre", a conclu Alain Juppé.
"François Fillon avait un boulevard devant lui"
Avant cela, l'ancien Premier ministre a livré un constat amer de la situation, ne manquant pas d'égratigner au passage François Fillon. "Jamais sous la Ve République une élection présidentielle ne s'est présentée dans une situation aussi confuse."
"Quant à nous, quel gâchis !", a déploré Alain Juppé. "Au lendemain de notre primaire (...), François Fillon (...) avait un boulevard devant lui", a estimé celui qui est arrivé second à la primaire de la droite. Il a également dénoncé "l'obstination" de François Fillon et "son système de défense" qui l'ont conduit à "une impasse".