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Plus de 600 millions d’euros. C’est ce qu’ont coûté les deux grandes élections survenus à l’échelle nationale en France en 2012. En effet, selon un rapport confidentiel de l’Inspection général de l’administration (IGA) cité ce jeudi par Le Parisien, le coût de la présidentielle de mai et les législatives de juin s’est élevé cette année-là à quelques 604 millions d’euros. Une somme payée à 70% par le budget national. En d’autres termes, par l’Etat et les communes.
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Un dispositif "coûteux" et à "l'efficacité limitée""Les deux tiers des dépenses de l'État ont consisté en la prise en charge des campagnes des partis", notamment "la propagande officielle imprimée" (les professions de foi) qui en représente, à elle seule, "près de la moitié soit 203 millions d'euros", détaille également le journal. Et celui-ci de préciser ensuite que les autres dépenses concernaient l'établissement et la révision des listes électorales, l'organisation du vote par procuration (47,3 millions) ou celui des Français de l'étranger (16,6 millions d'euros).
Le rapport confidentiel conclu par ailleurs que ce "dispositif d'organisation des élections est coûteux" et "d'une efficacité limitée, car il ne facilite pas la participation à la vie démocratique". Des failles qui seraient notamment dues à "l'absence de fiabilité des listes électorales" et aux "délais de livraisons", lesquels feraient, entre autres, que ce système "offre à un nombre significatif d'électeurs la possibilité de voter deux fois". Le Parisien croit même savoir qu’ "il y en aurait plus de 500 000 à être dans ce cas, soit plus de 1% du corps électoral".
Des économies possibles ?Commandé par Manuel Valls lorsqu’il était aux commandes de l’Intérieur, ce rapport avait pour objectif de donner lieu à des mesures censées réduire le coût de ces élections. "Le ministère de l'Intérieur a prévu dans le budget 2015 de mettre les feux sur la dématérialisation de l'organisation des élections en supprimant l'envoi des professions de foi par la poste au profit d'internet", indique en effet le document. Seulement, cette mesure pourrait être mise à mal à l’Assemblée. Malgré les 130 millions d'euros qu’elle aurait déjà permis d’économiser, celle-ci "vient d'être retoquée par les députés et devrait subir le même sort de la part des sénateurs", rapporte le quotidien.