Publié par Salomé Garganne, le 19/04/2017

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Les militants se déplacent souvent en nombre pour aller soutenir leurs politiques lors de meetings ou des réunions publiques. Certains, un peu trop passionnés, vont parfois jusqu'à leur déclarer leur flamme.
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Emmanuel Macron

Lundi, Emmanuel Macron a tenu un meeting à l’AccordHotels Arena à Paris. Entré sous les applaudissements, le candidat à l'élection présidentielle a remercié le public pour son accueil et son soutien. Au moment où le silence s'est fait dans la salle, une militante lui a déclaré son amour. "Je t’aime, Monsieur Macron, merde !", a-t-elle crié. L’ancien ministre de l’Economie l’a alors remercié par un sourire et en lui envoyant un baiser des deux mains, touché par cette déclaration d'amour spontanée.

Benoît Hamon

Lors de son interview sur Snapchat, Benoît Hamon a, lui aussi, eu le droit à une déclaration d'amour. Mardi, le candidat du Parti socialiste s'est prêté au jeu des questions-réponses en échangeant avec des utilisateurs du réseau social de partage de vidéos et photos. "Je ne sais pas si tu fais battre le cœur de la France, mais en tout cas tu fais battre le mien", a déclaré une jeune femme dans un message vidéo à l'attention du député des Yvelines.

Au mois de janvier, lors d'un meeting à Lille pendant la campagne de la primaire de la gauche, un homme présent dans la foule avait déjà exprimé son amour à Benoît Hamon. "Je t'aime !", avait-il déclaré au milieu du discours du candidat. "Je ne sais pas qui m'a dit je t'aime, mais moi aussi", avait répondu l'intéressé, plutôt amusé.

Nicolas Sarkozy

En février 2016, lors de la journée de clôture du Conseil national des Républicains, une militante a fait une déclaration passionnée à Nicolas Sarkozy. "En ce dimanche de Saint-Valentin, je voudrais faire une déclaration d’amour à Nicolas Sarkozy. Je t’aime passionnément et j’aimerais que tu sois mon Valentin jusqu’à la fin de mes jours, et prendre la place de Carla", a-t-elle déclaré, très émue. "Je transmettrai à Carla", a répondu l'ancien Président de la République, un peu gêné par cet aveu.

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