![Cumul des mandats : cet ancien président pourra-t-il toujours percevoir son indemnité ?](/files/styles/pano_m/public/images/article/2/7/5/2966572/vignette-focus.jpg?itok=oOrwwedr)
En tête dans la circonscription de Corrèze, l’ancien président François Hollande est en bonne voie pour retrouver l’Assemblée nationale. S’il est élu, pourra-t-il conserver son indemnité d’ex-président ?
Le 2 juillet 2016, l'ex-Premier ministre (1988-1991) sous François Mitterrand, Michel Rocard, alors âgé de 85 ans, s'éteignait à la suite d'un cancer. Plus de deux ans après sa mort, sa femme, Sylvie Rocard, sort un livre intitulé "C'était Michel" aux éditions Plon. Un ouvrage co-écrit avec la journaliste Sylvie Santini et paru le 18 octobre dernier, dans lequel elle raconte sans tabou leur couple, la vie de l'homme d'État qu'il était, ainsi que son amitié avec Emmanuel Macron !
Comme le rapportait dès samedi 20 octobre Le Parisien, Michel Rocard fut le mentor à gauche du chef de l'État. Les deux couples dînaient souvent, leur amitié était telle qu'ils passaient même des week-ends ensemble. Dans les pages de "C'était Michel", Sylvie Rocard s'attarde sur leur tout premier dîner avec les Macron. C'était en 2004, chez Emmanuel Macron, alors tout juste sorti de l'ENA. "On arrive dans ce petit appartement, un petit deux-pièces où le canapé est contre la table de salle à manger, et on sentait que les Macron étaient un peu gênés de nous recevoir comme ça, de façon si estudiantine. Mais c'était charmant", confie Sylvie Rocard, interrogée par France 2.
Et l'épouse de Michel Rocard de poursuivre : "Brigitte se donnait un mal fou. Pour elle c'était aussi une émotion parce que c'était la première fois qu'elle avait dans son appartement un ancien Premier ministre." À l'époque, l'homme de la "deuxième gauche" est séduit par le jeune Emmanuel Macron. Il lui ouvrira par la suite son carnet d'adresses. Leur amitié aura duré jusqu'à la mort de l'ancien Premier ministre, survenue aux alentours du lancement d'Emmanuel Macron dans la campagne présidentielle.
Michel Rocard était toutefois le premier à douter des capacités d'Emmanuel Macron à devenir président, se rappelle sa femme. "Il pensait par moments qu'il était un petit peu jeune, qu'il ne connaissait pas assez les habitudes françaises, les habitudes des syndicats, les blocages. Il aurait aimé qu'il se frotte un peu plus au monde politique avant de se présenter à la candidature suprême", raconte la veuve de Michel Rocard. Questionnée sur ce que l'ancien Premier ministre aurait pensé de la politique du président de la République, que son jeune poulain est devenu, Sylvie Rocard l'assure : "Si Michel était là, il dirait : 'Il veut aller trop vite, il faut prendre un peu de temps, il ne faut pas bousculer les gens. [...] C'est pas ça la France, la France ne bouge pas si vite que ça."
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