Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
questions des lecteurs du Parisien. Au cœur des inquiétudes, des questions sur le terrorisme, et en fond, l’islam. « L’intervention au Mali fait-elle peser un risque terroriste sur la France ? » a demandé une lectrice au ministre de l’intérieur. « La France est confrontée à une menace » a répondu Manuel Valls. « En mars 2012, Mohamed Merah a tué des soldats français parce qu’ils étaient soldats, tué des enfants et un père juif parce qu’ils étaient juifs. Ces derniers semaines encore, nous avons démantelé des réseaux qui avaient frappé ou s’apprêtaient à le faire » a-t-il expliqué.
« Il faut se prémunir »
Le ministre s’est également voulu rassurant, indiquant que les services de renseignements étaient en alerte permanente, et surveillaient « une centaine de personnes, Français ou résidants qui vont en Syrie encadrés par les groupes proches d’Al-Qaïda ». « Nos services de police et de renseignements doivent en permanence harceler ces groupes. C’est pour cela que je n’ai pas hésité à expulser les prédicateurs qui, dans les mosquées ou sur Internet, s’en prennent aux intérêts fondamentaux de notre pays. […] Il y a en France aujourd’hui plusieurs dizaines de Merah potentiels… Tous ne passent pas à l’acte, mais il faut se prémunir » a déclaré Manuel Valls.
« Oui, j’ai des ambitions, sinon je ne serais pas là !»
Le ministre a également répondu à des questions sur la sécurité routière, les salles de shoot, la police et les problèmes de « ripoux », mais aussi des questions plus personnelles, comme « A quoi pensez-vous le matin en vous rasant ? » Réponse de Manuel Valls : « A ne pas me couper ! » Quant à savoir s’il envisage l’après Place Beauvau, le ministre répond : « Me retrouver tous les mercredis au salon Murat de l’Elysée, c’est une formidable responsabilité. J’ai 50 ans, je suis ministre de l’Intérieur. Cela me suffit. Oui, j’ai des ambitions, sinon je ne serais pas là ! Si j’ai l’occasion demain d’exercer d’autres responsabilités, je les exercerai. On verra ».